Guadeloupe. Emotion à Basse-Terre : ce n‘était pas un braquage mais un tournage !

Mardi après-midi, la police nationale a procédé à l’interpellation de huit individus armés qui se promenaient en plein jour et en pleine rue de Basse-Terre depuis plusieurs heures. Ils étaient près d’une banque.

A bord de deux voitures, armés de pistolets automatiques, ils ont été encerclés par une dizaine de fonctionnaires de police conduits par la brigade anti-criminalité armes dégainées.

Gros moyens, donc pour faire face à cette menace. Informés peu avant, les fonctionnaires de police avaient pris leurs précautions, installé une nasse…

Fort heureusement, les malfrats se sont laissé désarmer et conduire au poste sans qu’un seul coup de feu ait été tiré, sans même de bousculade. Là, ils se sont expliqués.

Ce n’étaient pas des malfrats, ce n’étaient pas des gangsters prêts à cambrioler une banque ou un magasin, c’était une équipe de tournage en repérages qui durant trois heures s’est baladée devant les Basse-Terriens en faisant… comme si.

En tout cas, l’expérience leur servira pour le tournage : ils n’ont jamais eu si peur en voyant le déploiement de forces de l’ordre, armes en main, les entourer.

André Atallah, maire de Basse-Terre, a réagi : « Avec le conseil municipal nous déplorons l’incident causé par un repérage de tournage mardi 3 janvier dans le centre- ville de Basse-Terre.

La police municipale, qui a appris avec regret l’émoi suscité par une mise en scène faisant apparaître des armes factices, n’avait pas été informée du projet de la société de production.

Le maire précise que l’enquête administrative établit l’entière responsabilité de cette dernière et indique que, contrairement aux informations relayées sur les ondes mercredi 4 janvier au journal de 7 heures, les services municipaux ne peuvent pas être mis en cause. »

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