Guadeloupe. Education : Une première mobilisation « satisfaisante », pour l’intersyndicale

L’appel à la grève de l’intersyndicale de l’Education a été suivi en Guadeloupe à plus de 80 % dans les écoles, collèges et lycées.

« Nous sommes satisfaits de cette première mobilisation, indique Teddy Tancons, Secrétaire académique du SNCL-FAEN. Nous avons d’ores et déjà pris rendez-vous avec les collègues pour que le mouvement reprenne : il est hors de question que nous acceptions ces 107 suppressions de postes. »

Tant dans le premier degré (50 % de grévistes*) que dans le second degré (37 %**), ce jeudi 1er février, établissements fermés, personnels de l’Education en grève ont témoigné de la mobilisation « pour une école publique de qualité ».

Au nombre des revendications avancées par l’intersyndicale :

– l’annulation des suppressions de postes,

– l’amélioration des conditions de travail

– l’abandon de la réforme des lycées professionnels

– une augmentation « sans contrepartie » des salaires des professeurs des écoles et des AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap)…

« Un coup de semonce »

Associée à un mouvement de grève nationale, jeudi 1er février, l’intersyndicale de l’Education de Guadeloupe dénonce particulièrement la suppression annoncée d’une centaine de postes. Réunis dès 8 h 30 au complexe sportif Céligny (Boisripeaux/Les Abymes), les grévistes ont marché symboliquement jusqu’au rectorat à Dothémare (Les Abymes).

« Notre marche jusqu’au rectorat était un coup de semonce pour signifier à la rectrice qu’il faut qu’elle se prépare à nous rencontrer, poursuit Teddy Tancons, du SNCL-FAEN. Quand les élèves ont des résultats largement insuffisants par rapport à la moyenne nationale, la solution ne peut pas être des suppressions de postes. Nous ne pouvons l’accepter ! »

*31%, selon la « moyenne pondérée » du rectorat.
**19%, selon la « moyenne pondérée » du rectorat.
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