Après un premier appel à la grève fortement suivi, jeudi 20 mars, syndicats de l’Education nationale et fédérations de parents d’élèves de Guadeloupe veulent maintenir la pression pour l’annulation des suppressions de postes.
L’annonce de 89 suppressions de postes dans l’académie de Guadeloupe, à partir de la rentrée prochaine, en raison de baisses d’effectifs, ne passe décidément pas. L’intersyndicale de l’Education nationale (SNCL, FSU, FO, FSU, CGTG, SPEG, UNSA), soutenue par les fédérations et collectifs de parents d’élèves, avait donné un premier coup de semonce, jeudi 20 mars. L’accès à de nombreux établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) avait été bloqué.
Rassemblés devant le rectorat, à Dothémare (Les Abymes), les grévistes avaient été reçus en délégation par le secrétaire général du rectorat.
Les parlementaires soutiennent la mobilisation
Une rencontre avec les parlementaires et représentants des collectivités de Guadeloupe avait suivi, vendredi 21 mars, à l’Espace régional du Raizet (Les Abymes). Dans un courrier, les parlementaires apportent leur soutien au mouvement (cliquer sur le lien), pour obtenir l’annulation des 89 suppressions de postes prévue dans l’académie de Guadeloupe, « qui enregistre la plus importante baisse d’effectifs », souligne le rectorat.
Pour leur part, les représentants des parents d’élèves (FAPEG, FCPE, UPESM, Komité Kolèj Kannal) renouvellent leur appel à « garder les enfants à la maison, le 25 mars », rappelant que « seule une mobilisation forte peut faire bouger les lignes ».
Filières agricoles et Protection de la jeunesse en grève le 25 mars
Avec cette nouvelle mobilisation, syndicats et parents d’élèves souhaitent l’ouverture de négociations pour l’annulation des suppressions de postes et obtenir les « moyens nécessaires à la réussite des élèves de la région académique de Guadeloupe ».
Un mouvement de grève qui rejoindra celui des filières d’enseignement agricole, mardi 25 mars, qui protestent notamment contre les suppressions de postes et celui des syndicats de la Protection judiciaire de la jeunesse, qui réclament « plus de moyens et de professionnels pour la jeunesse en difficulté ».
Mardi 25 mars, le rassemblement se fera, à 9 heures devant la mairie de Pointe-à-Pitre.
Cécilia Larney