Et l’UNSA Education compte les points…
La FSU et le SPEG sont deux syndicats d’enseignants. Ils sont tous deux confrontés aux mêmes réalités, celles d’une rentrée difficile, en plein confinement, avec des élèves qui n’ont pas été en classe véritablement depuis l’année dernière.
Pour rattraper le temps perdu entre le moment où la rentrée aurait du avoir lieu, le 2 septembre, et la rentrée en distantiel le 13 septembre puis une rentrée en présentiel le 27 septembre, la rectrice a décidé d’appliquer les directives nationales : rattraper le temps pédagogique perdu en sabrant dans les congés scolaires. L’année n’en manque pas avec la Toussaint, Pâques, la Noël, Carnaval…
Le SPEG a proposé de réduire d’une semaine les vacances de la Toussaint, de réduire 2,5 jours sur les vacances de Pâques et de ne toucher à rien d’autre.
La FSU est contre, veut tous ses congés, au motif que « depuis le début de la crise les enseignants font preuve d’un grande abnégation malgré tous les manquements de leur administration parfois au détriment de leur santé. »
Quand à l’UNSA Education, qui sort du bois, elle renvoie les deux formations syndicales dos à dos avec « leurs comptes d’apothicaire » et concluent : « L’UNSA Education s’oppose à toute modification de calendrier scolaire. »
André-Jean VIDAL
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