Hier soir, la direction d’EDF PEI avait proposé à la Fédération de l’Energie-CGTG de signer le protocole de fin de conflit. Plus tard, la FE-CGTG a répondu : c’est niet ! Le syndicat demande que les négociations reprennent.
« La FE-CGTG prend acte de la proposition d’EDF PEI à signer une rédaction non partagée pour protocole de fin de conflit.
La FE-CGTG indique que seule une reprise des négociations peut permettre la matérialisation d’un commun protocole de fin de conflit, sous la facilitation engagée à la DEETS et en présence du Président Directeur Général d’EDF PEI.
La FE-CGTG appelle donc EDF PEI à regagner la table des négociations qu’elle a quitté le vendredi 18 octobre 2024, à la DEETS, sous l’égide du facilitateur désigné par le Préfet de Région.
La FE CGTG se dit également favorable à la libre présence de la presse aux négociations afin d’informer la population.
S’agissant de la gestion des congés payés, la FE-CGTG observe qu’EDF PEI ne démontre pas que le décompte en heure des congés payés comme elle opère est plus favorable que les dispositions du Code du Travail.
Selon le jugement de la cour d’appel de Rennes n°328 du 11 mai 2006, confirmé par la Cour de Cassation le 12 mars 2008 (06-19.598), c’est
l’octroi de deux jours ouvrés supplémentaire (27), le report des droits sur l’exercice suivant et le fractionnement des jours de congés à la
convenance du salarié qui forment avec le mode de comptabilisation d’ heures, un tout indissociable, plus avantageux que les dispositions du
Code du Travail. »
Le Fédération de l’Energie CGTG conclut : « Il est pour le moins remarquable qu’une Organisation Syndicale revendique la stricte application minimale du Code du travail et que l’employeur s’y oppose, en indiquant appliquer un système soit disant plus avantageux. Chacun comprendra. »