Guadeloupe. Economie : Basse-Terre prépare son avenir

Autour d’André Atallah, maire de Basse-Terre, partenaires institutionnels, privés et collectivités ont participé à la Conférence des financeurs et des investisseurs de la ville de Basse-Terre, mardi 7 novembre.

Inédite, l’initiative portée par la ville de Basse-Terre, permet de peaufiner les contours d’un nouvel avenir à construire collectivement pour la ville de Basse-Terre.

André Atallah, maire de Basse-Terre.

En présence de Maurice Tubul, Secrétaire général de la préfecture, sous-préfet de l’arrondissement de Basse-Terre, des représentants des collectivités, des chambres consulaires, du monde économique…, André Atallah, maire de Basse-Terre, a lancé la première Conférence des financeurs et investisseurs de la ville, ce mardi 7 novembre, à l’Auditorium Jérôme-Cléry.

« Cette conférence était l’occasion d’explorer les thématiques essentielles de développement économique, d’aménagement du territoire, de préservation du patrimoine et de transition écologique », a précisé André Atallah.

« Il est important que la ville-capitale retrouve son rayonnement. »

Maurice Tubul, Secrétaire général de la préfecture de Guadeloupe.
Maurice Tubul, secrétaire général de la préfecture.

Dessiner le champ des possibles marquait la première étape de cette réflexion collective. Un comité de suivi sera mis en place et, en juin, 2024, une conférence de clôture sera organisée autour du thème, Basse-Terre, horizon 2030.

Une initiative saluée par les participants à l’événement, particulièrement par Maurice Tubul. « C’est une excellente idée, une initiative innovante, a-t-il commenté. Parfois, il faut qu’on arrête de parler pour tenter de faire, de prendre des engagements ! Aux côtés de la ville, l’Etat est à la fois financeur et investisseur. Il est important que la ville-capitale retrouve le rayonnement qui lui est dû. »

Pour les 7 à 8 prochaines années, l’Etat s’est d’ores et déjà engagé pour environ 187 millions d’euros, tant en investissements qu’en co-financements : rénovation du Palais d’Orléans (préfecture), construction du Centre opérationnel de crise, du nouvel Hôtel de police, de la Maison d’arrêt, du Tribunal de grande instance…, mais aussi une piste cyclable, l’aménagement du plateau multi-sports, l’amélioration de l’habitat insalubre… « autant d’infrastructures qui répondent aux besoins de la communauté », a souligné Maurice Tubul.

« Au plus près des besoins de la population. »

Olivier Bajard, directeur général de la SIG.

Le CAUE, les partenaires privés ont eux aussi confirmé leurs engagements aux côtés de la ville de Basse-Terre. La rénovation du cinéma historique Le D’Arbaud, dont la réouverture est annoncée le 18 décembre, fait partie des projets qui contribueront à donner un nouveau souffle à la ville.

Autre investisseur important, la SIG porte quatre programmes de construction de 154 logements (Lardenoy, Beauvallon, Quartier des lettres…) pour plus de 25 millions d’euros. Parallèlement, la SIG programme plus de 7 millions pour les 10 prochaines années. Directeur général de la SIG, Olivier Bajard a rappelé la volonté de du bailleur social « d’être un partenaire de référence au service des enjeux de la Guadeloupe et au plus près des besoins de la population. »

Cécilia Larney

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