Cette année, les échouages de sargasses sont plus tardifs. En effet, il y a encore des sargasses au large et sur les côtes celles-ci s’accumulent au fur et à mesure de leur échouage.
Les opérations quotidiennes de ramassage mises en place par les municipalités ne suffisent pas à éviter l’encombrement et les nuisances.
A Sainte-Anne, la municipalité de Christian Baptiste a mis en place des ramassages quasi permanents. Les habitants de Castaing sont directement concernés par les effets de ces échouages massifs.
« Je suis attentif à leur détresse, explique le maire. J’ai une nouvelle fois pris l’attache du préfet afin que soit attribué un nouvel espace de stockage des sargasses. »
Il détaille : « Cette deuxième zone d’épandage pourrait désengorger celle de l’Anse du Belley déjà fortement saturée, soulageant ainsi les résidents soumis aux nuisances olfactives. »
Cependant, l’ARS rappelle que les taux de concentration de sulfures d’hydrogène ne dépassent pas le seuil d’alerte. Gwadair fait la même observation. Donc, les populations, sauf à être vulnérables, ne risquent rien.
L’ARS recommande aux personnes vulnérables de se tenir informées de l’évolution du phénomène, de se tenir éloignées des zones de présence d’algues en décomposition dès la perception des odeurs, d’éviter d’être sous le vent des émissions de gaz.
En attendant, Christian Baptiste actionne toutes les autorités concernées.
