Guadeloupe. Eau : pas encore le bout du tunnel

Les chiffres de l’eau et de l’assainissement dans l’archipel Guadeloupe ont été présentés vendredi après-midi dans l’hémicycle du Conseil Départemental à Basse-Terre de même que ceux de la qualité des eaux de baignade.

On a ainsi appris — ou obtenu confirmation — que 72% des stations de traitement des eaux usées ne sont pas aux normes.

Mais aussi que 56 millions d’euros de créances restent à percevoir par l’Office de l’eau. De même, on note 60% de taux de perte des réseaux dus à leur vétusté.

Mais, dit-on, le chiffre s’améliore au fur et à mesure des travaux engagés par la Région et le Département.

Une petite note d’espoir puisque plus de 97% de qualité pour l’eau potable et des sites de baignades très largement majoritairement préservés bien que menacés à certains endroits.

Les collectivités majeures, Région et Département, contribuent fortement à compenser les défaillances sur les réseaux, avec de nombreux chantiers terminés ou en cours.

L’Etat apporte de l’ingénierie avec une expérience qui est actuellement menée avec la présence de six ingénieurs venus renforcer pour trois ans l’équipe du Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe (le SMGEAG).

Mais, pour Sylvie Gustave dit Duflo, vice-présidente de la Région, en charge de l’Environnement et par aussi présidente de l’Office Français de la Biodiversité, l’ingénierie reste le plus gros handicap avec un manque de ressources à ce niveau, qui bloque des financements pourtant acquis, comme 107 millions non encore utilisés.

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