Guadeloupe. Eau et banane au programme de Marie Guévenoux

Après avoir signé une convention en soutien au SMGEAG pour renforcer la dynamique des travaux sur le réseau de distribution d’eau potable, Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, s’est rendue sur l’exploitation agricole de la famille Adolphe à Capesterre Belle-Eau afin de faire le point sur la filière banane et l’objectif à atteindre qu’est l’autosuffisance alimentaire.

Jean-Louis Francisque et Francis Lignières peuvent se targuer d’avoir mobilisé un temps le cortège ministériel, mais sans Gérald Darmanin, retenu ailleurs.

Marie Guévenoux a signé, avec la Région, représentée par Sylvie Gustave dit Duflo, vice-présidente, et Jean-Philippe Courtois, premier vice-président, le préfet de Région étant représenté par Léo Gal, sous-préfet, chargé de mission eau et assainissement, un nouveau soutien en faveur du SMGEAG que préside Jean-Louis Francisque.

C’était au captage de l’Hermitage, à Trois-Rivières, en petit comité. Mais c’était une nouvelle occasion de conforter le SMGEAG dont la ministre a reconnu le travail accompli. C’est un dossier difficile, les autorités en convienne puisqu’il touche directement près de 400 000 personnes, les usagers.

Plus tard, dans la foulée, la ministre déléguée s’est rendue sur une exploitation agricole dédiée à la banane. Francis Lignières, président du Groupement des planteurs de bananes de Guadeloupe, a pu avec les techniciens sur place, montrer les champs de bananiers dont la couverture végétale permet de mettre moins d’intrants pour éliminer les parasites, dont le travail d’effeuillage main à main — et coûteux en main d’œuvre — permet d’éliminer les feuilles touchées par la cercosporiose noire du bananier contre laquelle, auparavant il fallait employer des produits chimiques.

Ces pratiques culturales vertueuses produisent une banane qui, si elle n’est pas bio, s’en rapproche. La ministre déléguée a visité un hangar à bananes, vu comment elles étaient lavées, conditionnées.

Le terrain, il n’y a que cela qui peut rester dans l’esprit des visiteurs ministériels : voir les gens au travail, entendre ce qu’ils disent de leur situation. Nicolas Marraud des Grottes, président du Groupement des planteurs de bananes de Martinique, étaient présent, tout comme Patrick Dollin, président de la Chambre d’agriculture et Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre Belle-Eau, capitale de la banane de Guadeloupe.

A noter que cette deuxième visite n’était pas officiellement médiatisée, les discussions étant plutôt techniques.

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