Comme toute la Guadeloupe c’est avec une profonde tristesse et une vive émotion que j’ai appris l’horrible drame survenu ce samedi matin au Gosier.
Un drame bouleversant, qui a coûté la vie à deux de nos aînés et qui vient s’ajouter aux multiples faits de violence qui émaillent l’actualité de notre archipel.
J’ai une pensée toute particulière pour les familles des disparus, plongées dans l’effroi et le désespoir et leur adresse mes condoléances attristées.
Je pense à toutes ces vies brisées, à ces destins fauchés…
En tant que responsable politique je considère que nous devons poursuivre inlassablement et intensifier nos actions aux côtés des autres institutions, de la société civile et des citoyens car la réponse à ce fléau est nécessairement collective .
Et c’est bien toute notre société qui doit s’interroger :
Quel avenir voulons-nous construire si la violence banalisée devient une norme ?
Quel rôle doivent jouer les institutions, au-delà d’être aux côtés des familles, des associations, et de tous ces acteurs de proximité qui, dans l’ombre, tentent de prévenir, de réparer, de protéger ?
Comment mieux aider la famille guadeloupéenne à se recentrer sur l’essentiel, à renouer davantage avec les valeurs de respect, de solidarité et d’amour qui ont longtemps fait la force de notre société.
Quelle est la place des médias dans notre représentation de nous-mêmes ?
Il est encore temps de se tendre la main. Ensemble.