En visite officielle en Guadeloupe, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la ruralité, a réuni les élus à la résidence préfectorale (Saint-Claude), mercredi 20 mars.
« Je suis venue vous écouter parce que je suis attachée à la cohésion sociale, a indiqué Dominique Faure aux élus de Guadeloupe. Vos priorités sont mes priorités ! » A la résidence préfectorale (Saint-Claude), dans un format inhabituel, qui invitait à un véritable échange, Dominique Faure, ministre déléguée aux Collectivités territoriales, a communiqué ses observations sur la vie chère, le foncier, l’eau et l’accompagnement que l’Etat mettra en place, l’environnement…
Les dispositifs, bien dotés, mis à la disposition des communes pour faciliter leur action au quotidien et les nouvelles aides disponibles, notamment l’un en faveur de la mobilité en zone rurale, France ruralités, ont été longuement évoqués. En Guadeloupe, plus communes sont lauréates de Cœur de ville, Petites villes de demain, Villages d’avenir… « L’objectif, a assuré Dominique Faure, c’est d’aller plus loin, d’élaborer ensemble des solutions à court et moyen termes, avec une équipe d’assistance technique renforcée en ingénierie. »
Octroi de mer, continuité territoriale, insécurité, eau…
Dominique Faure qui a salué « le travail du Département pour l’insertion », a annoncé que ses équipes seront « attentives à accompagner toutes les communes, sans exception. »
Maire d’Anse-Bertrand, Edouard Delta a insisté sur la nécessité de « sanctuariser de l’Octroi de mer pour les communes ». Un vœu largement partagé par les chefs d’édilité.
La continuité territoriale entre l’archipel et l’Hexagone, et au sein de l’archipel, la crise que traverse la filière Canne, l’insécurité grandissante, l’eau… étaient au menu des discussions.
Premier vice-président de l’Association des maires de Guadeloupe, Héric André, maire de Vieux-Fort, sélectionné dans le dispositif Villages d’avenir, a regretté le « décalage entre les discours et les réalisations. Depuis les dernières intempéries qui ont frappé sa commune, les séquelles de Fiona, Tammy et Philippe sont toujours visibles. Nous n’avons pas l’ombre d’une réparation, ni d’une directive. »
Marie-Yveline Théobald-Ponchateau, maire de Baillif a évoqué la « gestion très lourde que nécessitent les demandes de fonds européens : on nous réclame toujours plus de pièces ! »
Pragmatique, Dominique Faure s’est engagée à réunir les élus en visioconférence, « dans 2 ou 3 mois », pour un point d’étape sur les problématiques soulevées, mercredi 20 mars à la Résidence préfectorale, « et les débuts de solutions qui peuvent être apportés ».
Cécilia Larney
