Mercredi 1er décembre 2021, tandis que les barrages étaient levés par les forces de l’ordre, sauf quelques-uns qui restent irréductibles, élus et intersyndicale s’entendaient sur une première rencontre ce matin. Dans l’après-midi, le Collectif des socioprofessionnels du transport, du BTP, etc. qui menaçaient de bloquer par des opérations escargot a été contacté par ces mêmes élus qui tentent de trouver une solution d’apaisement à un conflit qui perdure. La lutte continue, pouvait-on lire sur des carcasses de voitures incendiées. Tout un symbole.
Jeudi 2 décembre à 9 heures le Collectif des organisations contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire et le LKP vont retrouver les élus dans l’amphithéâtre de la Faculté de droit de Fouillole, à l’Université des Antilles.
Il s’agira de trouver une méthode de travail pour tenter de résoudre un conflit qui perdure après deux semaines.
Sur le terrain, les barrages enlevés avec entrain toute la journée, certains comme celui de Montebello Petit-Bourg, délicat, a fait intervenir en appui le GIGN le temps d’un déblaiement des carcasses de voitures et autres encombrants par une société privée.
Cependant, les observateurs ont pu constater que le temps où les forces de l’ordre et le GIGN sont restés sur place, des riverains n’ont pas cessé de se moquer d’eux, de les provoquer. Même pas peur !
Une sorte d’inconscience collective étonnante.
A Sainte-Marie, à Four à Chaux, tout comme au rond-point de la Kassaverie, à l’entrée du bourg, les forces de l’ordre en nombre, précédées de trois blindés de la gendarmerie, n’ont pas eu de difficulté à démanteler les barrages sous l’œil des riverains étonnés de ce calme.
Des petits barrages, dans d’autres communes n’ont pas plus posé de problème, même si ils ont été rétablis petit à petit, au fil de l’après-midi.
Le barrage de La Boucan restait filtrant, ne laissant passer que les urgences, les soignants, les transports de vivres alimentaires.
Bacchanales à Montebello
Au tout début de la nuit, cependant, les réseaux sociaux commençaient à relayer les barrages remis en place, des jets de pierres sur des voitures qui tentaient de passer (le couvre-feu aurait du dissuader les automobilistes de rouler à cette heure-là).
A Montebello semblait se cristalliser une volonté de destruction étonnante.
En milieu de nuit, des groupes d’individus enflammaient plusieurs véhicules dont un autobus. Une véritable volonté de détruire et de provoquer a ponctué le passage d’un jour à l’autre…