La Centrale pénitentiaire de Baie-Mahault (Guadeloupe) connaît un petit drame du quotidien carcéral. Deux surveillants ont été placés en garde à vue ainsi que trois détenus.
Que leur reproche-t-on ? Aux uns de détenir des téléphones portables dans leur cellule, délit qui n’est pas rare puisque l’on sait que les prisons françaises sont de véritables passoires. Comment se procurent-ils ces téléphones (entre autres) : c’est là que vient la suite de l’histoire. Deux surveillants ont été aussi placés en garde à vue, soupçonnés de favoriser l’entrée d’objets, dont des téléphones portables.
Les uns sont accusés de corruption active, les autres de corruption passive.
Depuis plusieurs semaines, selon le Parquet pointois, une information judiciaire a été ouverte. On a retrouvé des téléphones portables dans les cellules, mené l’enquête pour savoir comment ils s’étaient retrouvés là.
L’enquête a permis de retrouver les propriétaires des portables puis de serrer d’un peu plus près ceux qui les avaient introduits. Et de constater que ces derniers avaient aussi introduit de la drogue.
Lundi matin, les gendarmes sont intervenus, pour appréhender les auteurs présumés du trafic et ceux qui en bénéficiaient. Tous ont été emmenés, placés en garde à vue.