Guadeloupe. Deux récompenses pour le Parc national

Le Parc national doublement récompensé à Bruxelles et Paris.

Le Parc national de la Guadeloupe a obtenu le 3e renouvellement de son adhésion à la Charte européenne du tourisme durable (CETD). Elaborée en 1995 par l’association Europarcs, la CETD est un engagement pris par un ensemble d’acteurs d’un territoire pour concevoir, mettre en œuvre et animer une activité de tourisme responsable et durable à partir d’un espace protégé du territoire.

Le président du Parc national de la Guadeloupe se verra également décerner le Prix spécial du jury pour le projet PROTEGER dans le cadre de la 5e édition du Prix national du Génie écologique.

3e renouvellement de la CETD

Depuis 2006, le Parc national de la Guadeloupe coordonne la conception et la mise en œuvre de la Charte européenne du tourisme durable (CETD) sur le territoire. Ce label est une reconnaissance internationale qui garantit la mise en œuvre de politiques touristiques respectueuses de la nature et des hommes. A partir d’un espace protégé (le PNG), ce label donne une visibilité internationale à l’ensemble du territoire. En même temps qu’un label identifiant le territoire comme destination durable, la CETD crée un espace d’échanges et de coordination entre acteurs du territoire pour une gestion durable des activités touristiques.

Ce renouvellement de candidature a fait l’objet d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs, au moyen de plusieurs forums organisés au cours de l’année 2023.

Par ce label, le Parc souhaite promouvoir un tourisme durable en sensibilisant le public sur les bonnes pratiques et les usages respectueux des sites sensibles, de manière à en faire un vecteur de « bien-être social » tout en minimisant son impact sur la nature : gestion des ressources en eau et maîtrise de la fréquentation des sites. Ces changements, pour être réels et tangibles, nécessitent l’engagement de chacun, dans son domaine particulier de compétences et dans le cadre de ses responsabilités sur le territoire.

Prix spécial du jury du Génie écologique

La Guadeloupe est régulièrement confrontée aux pluies, tempêtes et cyclones, à l’instar de Fiona (septembre 2022), Philippe et Tammy (2023). Ces phénomènes produisent de fortes précipitations qui génèrent des crues de grande ampleur responsables de glissements de terrain et de l’érosion des berges de rivières.

Le projet PROTÉGER pour « Promotion et développement du génie écologique sur les rivières de Guadeloupe » vise à définir des techniques de confortement des berges de rivière en utilisant une solution fondée sur la nature : le génie végétal.

Le génie végétal a pour but de stabiliser les berges de rivière en utilisant les propriétés mécaniques des plantes, tout en préservant les milieux naturels. Inspiré par la nature, il permet de restaurer les berges des rivières et de préserver la biodiversité des milieux aquatiques de Guadeloupe, par l’utilisation d’espèces locales adaptées.

Il offre une alternative aux techniques de génie civil dont les coûts d’entretien augmentent avec le temps. Grâce à la croissance de la végétation, l’efficacité du génie végétal assure une protection durable des biens et des personnes, pour un coût moindre.

Lancé en 2015, le projet est piloté par le Parc national de la Guadeloupe, en partenariat avec l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAe), l’Université des Antilles (UA), la Région Guadeloupe, l’Office de l’eau et la DEAL Guadeloupe. Il est financé par l’Union européenne via son fonds européen de développement régional (FEDER) et par l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Depuis 2023, l’État apporte son concours financier à la réalisation de ce projet par l’attribution d’une subvention de 340 371,40€ au titre du Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires dit « Fonds Vert ».

La réussite du projet PROTÉGER repose sur la multiplication de chantiers d’expérimentation en technique de génie végétal en partenariat avec les villes signataires de la charte de territoire du Parc national de la Guadeloupe. Trois communes de Guadeloupe – Petit-Bourg, Gourbeyre et Morne-à-l’eau – accueillent sur leur territoire un chantier-école.

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