A Capesterre Belle-Eau, la violence inquiète la population et l’équipe municipale.
Capesterre Belle-Eau est l’une des trois zones où la police est compétente, avec Basse-Terre et Pointe-à-Pitre. Cette commune a même double zonage, police en zone urbaine, gendarmerie en zone rurale. Depuis le début de l’année, la délinquance et les violences explosent à Capesterre Belle-Eau. Le maire, Jean-Philippe Courtois, a alerté les autorités.
Plusieurs meurtres, des agressions, un féminicide, ponctuent l’actualité des Capesterriens depuis le début de l’année. Trois meurtres ont été enregistrés dans la seule zone de la résidence Kribish, dans la section de Fromager. Le dernier, le 19 octobre, avec un mort, un homme de 26 ans, criblé de balles, et un blessé grave, un homme de 32 ans. Les deux auteurs des faits sont activement recherchés.
Le maire de Capesterre Belle-Eau a alerté les autorités. Le directeur territorial de la Police nationale, Christophe Gavat, a rencontré le maire, en début de semaine. Visite protocolaire mais aussi visite de travail.
Que veut le maire ? Parce que la situation s’aggrave, que les Capesterriens sont inquiets, le maire veut des patrouilles de police dans les quartiers, ce qui nécessitera, sûrement, un renforcement du petit commissariat. Ce qui n’est pas gagné… Mais, le maire a, hélas, les chiffres de la délinquance en hausse pour étayer sa demande.
De son côté, la municipalité a engagé la mise en place d’une vidéo-surveillance.
Unité 971, syndicat de police, soutient le maire dans ses démarches et rappelle que la présence du commissariat de police à Capesterre Belle-Eau est mise en cause par les autorités qui arguent qu’il y a le commissariat de police de Basse-Terre à vingt minutes.
Ils demandent à ces autorités de tutelle de conserver le commissariat, de renforcer ses effectifs pour répondre aux inquiétudes de la population de Capesterre Belle-Eau.
Le communiqué d’Unité 971 :