Ce jeudi 10 mars, tôt dans la matinée, le Collectif des organisations en lutte contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire faisait savoir qu’il occupait l’enceinte du palais du Conseil départemental, à Basse-Terre.
Il a brièvement rencontré les présidents des deux collectivités majeures, Ary Chalus et Guy Losbar qui étaient en réunion avec le préfet Alexandre Rochatte. Nous reviendrons en détails sur cette partie de l’actualité.
Dans le même temps, des organisations, ANG, MEPAPG, CIPPA, CIPN, FKNG, KDPG, KSG, MIR, UPLG, provoquaient une conférence de presse. Motif : la santé des deux personnes en grève de la faim, l’urgence de se mobiliser pour trouver « une solution guadeloupéenne. » A noter que la mère de Samuel Crail était présente. Au nom des « Grands Frères ».
Cette solution proposée par ce second collectif : demander aux deux « collectivités principales », la Région et le Département, d’abonder un fonds de 5 millions d’euros — 2,5 M€ de chaque collectivité, somme que Luc Reinette estime « raisonnable » — pour venir en aide aux suspendus.
Et ensuite, soutenir le retour de pourparlers entre élus et Collectif et « soutenir que le temps est venu d’une réflexion plus profonde sur la gouvernante en Guadeloupe, avec tous les acteurs et personnalités de la société civile, des organisations politiques et syndicales de tout bord et les élu.e.s. »
Interrogés pour savoir comment ils envisageait ensuite la répartition de ces sommes si elles étaient débloquées, Jean-Jacob Bicep, ancien député européen Vert, d’Alyans pou Gwadloup, a répondu en substance que ce qui importe c’est que les deux collectivités réagissent, montrent que les élus sont solidaires du peuple, que le reste c’est l’aspect pratique de la question, qu’il sera temps d’en reparler.
On comprendra que c’est la manifestation d’une adhésion des élus avec le peuple que les intervenants attendent plus que tout. C’est le but du lyannaj qu’ils proposent. Lyannaj de toutes les composantes de la société pour avancer. VOIR LE COURRIER AUX PRESIDENTS CI-DESSOUS
Le courrier aux présidents :
En fait, et Nathalie Minatchy va le rappeler dans son intervention, l’actualité de la Guadeloupe passe au second (voir au troisième plan) derrière la guerre en Europe, la présidentielle… C’est un constat d’abandon par l’Etat qu’elle pose. Et quand on est abandonné, on doit se débrouiller seul. Faire corps, faire peuple. Agir en Guadeloupéens.
Nathalie Minatchy :