En l’espace de trois jours, trois conducteurs de transports publics ont subi une agression physique d’une extrême violence dénoncée par le syndicat CGT.
La première agression concerne une conductrice de la Société de Transport Agglomération Centre (STAC).
Lundi 26 août 2024, aux environs de 7 heures, son agresseur, qui était poursuivi par les gendarmes, s’est réfugié dans le bus. Avant d’être interpelé, ce dernier a asséné à la conductrice un violent coup de poing. La victime s’est fait remettre sa mâchoire en place. Elle a été prise d’un étourdissement suivi de vomissements. Elle s’est vu délivrer un arrêt de travail de 5 jours.
En réaction, les salariés ont débrayé dans la foulée.
La deuxième est survenue mercredi. C’est un chauffeur de la Compagnie Guadeloupéenne de Transport Scolaire (CGTS) qui a été blessé.
Le mercredi 28 août 2024, aux environs de 13 h 40, un individu a caillassé le bus à coups de pierres. Plusieurs vitres latérales côté conducteur ont été brisées. Le chauffeur s’est protégé la tête avec son bras.
Le 16 août 2024, un conducteur de la société Gwada Trans a subi le même sort.
« A l’instar d’autres corps de métiers, les conducteurs de bus sont hélas des proies faciles. Le nombre de victimes en atteste », dénonce le syndicat.
« Ces agressions gratuites surviennent dans un contexte d’augmentation de crimes et délits en Guadeloupe. La situation économique et sociale et le déclin de la prise en charge de la santé mentale ne font qu’amplifier ce phénomène », conclut le communiqué.