Les abords de l’église Saint-Louis offrent un autre visage depuis la démolition du clocher. Pendant encore une semaine, les équipes s’affaireront à enlever les gravats.
Après la mise en sécurité du périmètre pour la démolition du clocher de l’église Saint-Louis du Gosier, samedi 18 janvier, aux premières heures du jour, les équipes étaient à l’oeuvre. Quelques heures plus tard, un amas de gravats témoignait du bon déroulement de l’opération.
Le clocher de l’église du Gosier n’est plus. Le chantier d’envergure est mené par des équipes de Guadeloupe (Avenir déconstruction) avec le concours de Julien Chailloux, conducteur de travaux principal, spécialisé dans la démolition d’ouvrages spécifiques et instables, venu spécialement de l’Hexagone. À son arrivée en Guadeloupe, jeudi dernier, l’équipe locale avait assuré la mise en sécurité provisoire du site, le désamiantage…
« Fin janvier, tout sera terminé ! »
« Nous avons la particularité de démolir ce type d’ouvrages : c’est plus simple pour nous d’intervenir et d’être réactifs sur les prises de décisions en cas de problème, précise-t-il. Pour le clocher du Gosier, il n’y a pas eu de problème particulier : les équipes sur place avaient très bien fait le travail en amont ! »
De construction récente, le clocher de l’église Saint-Louis du Gosier était dans un état de dégradation avancée, qui faisant de l’édifice, situé au cœur de la ville, un danger pour les paroissiens autant que ceux – automobilistes et piétons – qui empruntent l’axe routier très fréquenté où se situe l’édifice.
La ville du Gosier a pris des mesures pour faire démolir l’édifice. Son emplacement, dans la rue principale, a nécessité la mise en place de restrictions de circulation, de déviations. Une situation qui devrait durer.
« Nous avons tout mis en sécurité. Pendant toute la semaine, nous ferons les évacuations des gravats : fin janvier, tout sera terminé ! », indique Julien Chailloux, conducteur principal de travaux.
Cécilia Larney
