Attouchements, abus, viols… l’église et la justice se mettent ensemble en Guadeloupe pour faire face.
L’Eglise n’est pas épargnée par les scandales sexuels. Certains d’entre eux ont eu une résonance mondiale.
Les Antilles-Guyane ne sont pas épargnées même si, jusque-là, les cas recensés sont isolés et ne sont pas, pour l’instant, tous arrivés devant une procédure judiciaire.
Certains arrangements sous forme, notamment, d’indemnités financières, ayant pu être, parfois, trouvés.
C’est pour toutes ces raisons que, vendredi 3 février, en présence du procureur général, Eric Maurel, et de Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France, administrateur du diocèse de Guadeloupe, les deux procureurs de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, et de Basse-Terre, Xavier Sicot, ont signé un protocole de bonne conduite qui va consister à gérer de part et d’autres tous les cas de signalements, de plaintes et d’enquêtes afin de trouver, à chaque fois, des réponses adaptées.
Du côté de la justice, bien que le contexte religieux puisse sembler très délicat, on avoue ne pas faire de différence de traitement entre des cas similaires qui toucheraient ce milieu comme d’autres.
Et cela, qu’il s’agisse des victimes que des auteurs présumés. Aux Parquets de Basse-Terre comme de Pointe-à-Pitre, on sera, là aussi, vigilants et exigeants, ont dit MM. Sicot et Desjardins.