La convention canne 2023-2028 à été signée le 1er avril 2023 par l’État, le Conseil régional, le Conseil
départemental, la Chambre d’agriculture et les représentants des industriels et des planteurs de
l’interprofession Iguacanne.
Cette signature est l’aboutissement de quatre mois de négociations qui ont mobilisé, pour la première
fois, l’engagement de tous les acteurs sur la relance de cette filière essentielle au développement de
notre territoire.
Le préfet salue les efforts consentis par chacun et le sens des responsabilités et de l’intérêt général qui a
permis cette conclusion.
Les soutiens directs de l’État et de l’Europe s’élèveront annuellement dans cette nouvelle convention à
55,6 millions d’euros dont 27 millions pour les planteurs et 28,6 millions pour les industriels. Cet effort
sans précédent a été amplifié par des soutiens directs et des aides du Conseil régional et du Conseil
départemental.
Ainsi la rémunération du planteur passera :
- de 84,33 € à un maximum de 113,33 € pour la Guadeloupe continentale ;
- de 71,84 € à un maximum de 100,84 € pour Marie-Galante.
Cette signature ne ferme pas pour autant la voie des négociations pour les 5 prochaines années. Il a été convenu que se réuniront dans les prochaines semaines sous l’égide de l’État des groupes de travail portant sur les modalités de gestion de la recette bagasse-énergie d’une part, et sur la mise à plat du protocole de détermination de la richesse saccharimétrique et du protocole de paiement à la richesse, d’autre part. L’objectif est d’aboutir à un accord avant la fin 2023. Cet accord, le cas échéant, sera repris dans un avenant à la convention du 1er avril 2023.
« Ces dispositions montrent que le dialogue reste ouvert entre planteurs et industriels », affirme Xavier Lefort.
Le préfet « invite les planteurs à prendre acte des progrès déjà obtenus pour la rémunération de la canne et à faire porter leur message auprès de leurs représentants pour les discussions à venir.