Enfin, une rencontre entre le président de Région et les élus des îles du Sud est programmée ! Les failles de la continuité territoriale entre la Guadeloupe continentale et les îles de l’archipel est, depuis des années, le souffre douleur des populations qui habitent Marie-Galante, la Désirade, les Saintes
Ces populations — 15 000 habitants sur ces îles — se plaignent qu’il n’y ait que deux rotations quotidiennes pour le continent, une le matin, une le soir. Ce qui pénalise les îliens qui ont un rendez-vous dans la journée, chez le médecin par exemple. Ils doivent passer la journée en Guadeloupe, à attendre le moment de leur rendez-vous… et s’ils ont un rendez-vous après 16 heures, ils ont intérêt à trouver un point de chute pour passer la nuit…
Les élus de la Nation se sont saisis de ce dossier délicat dans un courrier à l’ancienne Première ministre, Elisabeth Borne.
De son côté l’armateur (ou les armateurs quand ils sont deux) ne peuvent pas multiplier les rotations pour quelques passagers, le coût serait mortifère pour les compagnies en dehors de la saison touristique et d’événements culturels se déroulant dans les îles.
Le président du Conseil Régional, Ary Chalus, a saisi après des protestations essentiellement venues de Marie-Galante que la problématique de continuité territoriale entre les îles du Sud et la Guadeloupe était importante et qu’il faudrait sûrement trouver une solution pérenne.
A cet effet, l’exécutif régional recevra l’ensemble des maires des îles du Sud ainsi que les présidents de la Riviera du Levant (dont dépend la Désirade) et du Grand Sud Caraïbe (dont dépendent les îles des Saintes) jeudi 11 janvier 2024, à l’Espace régional du Raizet.
L’occasion pour le président de Région d’aborder avec les élus concernés et les armateurs les difficultés liées à ces liaisons inter-îles ainsi que les problématiques de la double insularité et de la continuité territoriale qui doit cesser d’être une simple expression pour devenir une réalité.
