Rien ne va plus : le conflit à EDF PEI (centrale de la Pointe Jarry, soit 50% de l’énergie électrique de l’archipel ) s’enlise. Dans le même temps, la centrale Albioma (30% de l’énergie) est à l’arrêt pour cause de grève.
Après plus d’un mois de négociations, une réunion a eu lieu ce vendredi 18 octobre en vue de la signature du protocole de fin de conflit entre la FE CGTG et EDF PEI — en présence de son directeur général adjoint et de la directrice de la centrale Pointe Jarry — sous facilitation de la DEETS.
La direction d’EDF PEI avait proposé — d’un commun accord — un protocole de fin de conflit, « qui avait pour but d’aboutir aujourd’hui à une version finalisée et porteuse de consensus pour les deux parties », selon EDF-PEI.
Que s’est-il passé ? « Lors de la réunion de ce jour, explique la direction d’EDF-PEI, la CGTG a fait apparaître un point de blocage sur un sujet qui avait déjà été traité dans le protocole de février 2023. Après deux semaines et demi de négociation, René Le Goff, directeur général adjoint d’EDF PEI, regagne l’Hexagone, prenant acte de l’absence de volonté de la CGTG de trouver un accord pour une sortie de conflit imminente. »
La direction, toujours : « Depuis le début du conflit, la direction d’EDF PEI a toujours œuvré à trouver des points de sortie consensuels en réponse aux revendications du personnel en grève. Il est à noter que la majorité des points de revendications du syndicat ne relève pas du protocole de fin de conflit signé en février 2023 et constitue des demandes complémentaires. La direction d’EDF PEI regrette que le protocole d’accord n’ait pas été signé alors qu’un accord de principe avait été trouvé. »