Leur première convention, ils l’ont signée en 2015. Il s’agissait de faciliter l’accueil des jeunes guadeloupéens pour l’accès aux droits. Jeudi matin, il était question, pour la CGSS et la Mission locale, représentées par leurs directeurs, de finaliser le partenariat dont l’une des plus belles réussite est le Centre de bilan de santé actif depuis deux ans.
Doctrové Janky, président du Conseil d’administration de la CGSS, assistait à la signature de la convention. Cette attention aux jeunes, elle est dans l’adn du conseil d’administration.
Doctrové Janky :
« Il faut se réjouir, disait Catherine Chomereau-Lamotte, directrice de la Mission locale. Le Centre de bilan de santé a reçu 93 jeunes en 2023 et plus de 200 en 2024. »
En fait, en accompagnement de ce parcours de santé, la Mission locale, avec le soutien de la CGSS, met en place l’accès aux droits, l’accès au numérique car, s’ils savent jouer sur leurs smartphones, la plupart des jeunes gens ne savent pas affronter des démarches en ligne. Or, il est essentiel pour eux qu’ils aient, outre la carte Vitale, une complémentaire santé (elle est gratuite).
il existe un conseiller référent santé dans chaque EPCI pour renseigner les jeunes guadeloupéens. Ils sont formés en santé mentale car c’est un gros problème chez les jeunes guadeloupéens. Ceux-ci souffrent des conditions de vie qui sont les leurs : chômage, conduites addictives.
Catherine Chomereau-Lamotte :
Jean-Yves Casano, directeur général PI de la CGSS, soulignait que c’est un enjeu que d’avoir un partenariat fort avec les missions locales. Car, en plus de la prise en charge des soins, la CGSS a pour rôle de contribuer à faire que les Guadeloupéens évitent de tomber malades, évitent les conduites addictives.
Il est revenu sur le Centre de bilan de santé,« efficace », et sur les ateliers qui sont mis en place pour apporter aux jeunes des conseils, des orientations, des outils afin d’être au plus près de ces jeunes.
Jean-Yves Casano :
