Guadeloupe. C’est la Journée mondiale des zones humides

Chaque année, la Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février en référence à la signature en 1971 du Traité de Ramsar visant leur protection.

Remarquable à plus d’un titre, le littoral nord de la Guadeloupe est inscrit depuis 1993 sur la liste du Traité de Ramsar qui recense les zones humides particulièrement riches dans l’objectif de les préserver.

Cette journée mondiale est l’occasion pour le Parc national de la Guadeloupe et ses partenaires de mener des actions afin de sensibiliser les scolaires et le grand public à la préservation de ces zones indispensables mais soumises à de nombreuses menaces.

Définies par le Code de l’environnement, les zones humides sont des « espaces exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, est dominée par des plantes hygrophiles (qui aiment l’eau) pendant au moins une partie de l’année ».

En Guadeloupe, cette notion couvre une large variété de milieux. En première ligne figurent le littoral avec ses mangroves maritimes en contact plus ou moins étroit avec la mer puis les forêts marécageuses en retrait ou au bord des rivières.

En Grande-Terre, il existe une multitude de mares, salines et canaux qui s’échelonnent en arrière plan du littoral et jouent un rôle majeur en terme d’équilibre écologique. Les marais nord de Port-Louis, la forêt marécageuse de Golconde à Perrin aux Abymes, la mangrove de Jarry à Baie-Mahault, la mangrove de Blachon à Lamentin ou le marais de Folle-Anse à Marie-Galante sont autant de zones humides emblématiques.

En Basse-Terre, de nombreux cours d’eau, des étangs d’altitude et des dépressions humides boisées forment aussi un réseau de zones humides à forte valeur patrimoniale : le Grand-étang de Capesterre-Belle-Eau, les tourbières du lac Flammarion à la Soufrière, la zone de Valkanaers et la mare du Houëlmont à Gourbeyre.

Nos zones humides jouent ainsi un rôle primordial pour renforcer la résilience de notre territoire.

Elles nous rendent de précieux services, notamment en nous protégeant d’une grande variété de catastrophes naturelles : inondations, submersion marine, sécheresse, etc.

Nos mares et marais agissent comme des tampons et des éponges en freinant et en absorbant l’eau, réduisant les risques de crues et les inondations, autant que les sécheresses en rechargeant les nappes phréatiques.

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