C’est un tract de l’A&I UNSA Guadeloupe qui jette un regard étonnant sur un problème au rectorat de Guadeloupe : il y fait chaud… depuis juin !
Le belle affaire ! La Guadeloupe a chaud depuis la même période, la faute… au dérèglement climatique.
En fait, il y a des travaux en cours, pour installer des panneaux solaires. Economiser l’énergie électrique semble être de règle dans la plupart des administrations. Sauf que, le temps des travaux, dans des bâtiments construits pour avoir des climatiseurs qui tournent à fond à longueur de journée (et parfois de nuit) pour le plaisir des salariés, il faut prendre sur soi en pensant à la planète et ses habitants ou… se munir d’un ventilateur à 20 euros pour éviter de tomber dans les pommes. Ecoutons le syndicat qui n’apprécie pas que la clim ne fonctionne plus au rectorat.
« Chaleur étouffante dépassant les 40 degrés dans les bureaux, bruit des engins de l’entreprise de BTP chargée d’implanter les bornes solaires dans le parking, réduction du nombre de places de parking induite par les travaux en cours sont les compagnons quotidiens de nos collègues, notamment depuis le retour de vacances à la mi-août. Et, pourtant l’administration rectorale se vante d’améliorer les conditions de travail de son personnel », dénonce le syndicat.
Et de poursuivre la diatribe : « Au moment où notre ministre de tutelle recommande le bien-être au travail pour l’ensemble du personnel de l’éducation nationale, préconise de tout mettre en œuvre afin de garantir la qualité de vie sur les lieux au travail, ici notre administration fait preuve de frilosité face à l’entreprise détentrice du marché de climatisation, préférant ainsi laisser la majorité des agents suer et cuire dans la fournaise. »
Ils donnent quelques précisions quant aux conditions de travail en ce moment : « Cette situation intolérable court depuis le mois de juin 2023. Déjà, durant cette période charnière de fin d’année scolaire, certains collègues étaient victimes de malaises à cause de la chaleur régnant dans les bureaux. Et la solution d’équiper ces bureaux de ventilateurs a vite montré ses limites, car, loin de rafraîchir, ils irradient l’air chaud dans les pièces. »
Et menacent : « Nous, A&I UNSA Guadeloupe, disons à Mme la Rectrice qu’il est inconcevable que la santé des collègues soit négligée de la sorte… Si la situation ne s’améliore pas la semaine prochaine, nous appellerons tous nos collègues à user de leur droit de retrait. Et cet appel sera suivi d’un dépôt de préavis de grève. »
A suivre !
