Le président de la Communauté d’agglomération Riviéra du Levant (CARL), Cédric Cornet, à affaire à forte partie. Depuis plus de six mois, un groupe de conseillers communautaires, UME-CARL, conduit par Christian Baptiste, maire de Sainte-Anne, lui demande des comptes sur la gestion de la Communauté.
Et lui reproche une gestion personnelle de cette Communauté, sans laisser d’espace de parole pour l’opposition (et même pour certains élus de sa majorité qui ont rejointe mouvement).
Combien sont-ils ? 22 sur 41, donc majoritaires désormais face à nu président devenu minoritaire et qui multiplie les arguties pour ne pas réunir de conseil, disent ses opposants.
Ceux-ci viennent de lui écrire une nouvelle fois pour signaler à son attention que, le 7 décembre, ils ont fait parvenir un courrier demandant d’inscrire à l’ordre du jour du prochain conseil communautaire deux points précis : un sur le retrait de la délibération portant délégation du Conseil communautaire au président, l’autre sur le retrait de la délégation portant délégation du Conseil commune-autaire au bureau. Deux décisions du 15 juillet 2020, quand Cédric Cornet avait une majorité…
Cependant, lors du Conseil communautaire durant lequel les deux point devaient être délibérés, les élus de UME-CARL se sont rendus compte que ceux-ci n’avaient pas été inscrits à l’ordre du jour.
Interpellé, le président Cornet laissait une administrative répondre à sa place. Celle-ci indiquait que le président disposait d’un lois pour convier une réunion sur ces deux points.
Le 7 janvier, le mois échu, aucune réunion n’a été convoquée.
« Vous refusez de mettre en œuvre vos préconisations », commentent les élus dans un courrier. Ils demandent au président de bien vouloir leur dire la raison de ce silence.
Copie a été adressée au préfet de Région Alexandre Rochatte.
La lettre à Cédric Cornet, président de la CARL
