Guadeloupe. Capesterre Belle-Eau : un contrat de Péyi pour soutenir le développement

C’est le 22e contrat de Péyi signé par Guy Losbar. Le fameux contrat de Péyi qui vient soutenir les communes dans des projets structurants. Une initiative du Conseil départemental qui vient à point pour Capesterre Belle-Eau. Les finances redressées, la commune a besoin d’investissements dans des projets d’importance qui rendront à Capesterre Belle-Eau toute sa vaillance.

Guy Losbar et Jean-Philippe Courtois :

Jean Philippe Courtois et Guy Losbar, entourés de Michel Mado, président de la commission Culture et Patrimoine, Nadia Négrit, présidente de la Commission Famille et Jeunesse, de Danielle Minatchy, conseillère départementale du canton de Capesterre Belle-Eau, ont écouté plusieurs adjoints au maire exposer les différents projets qui nécessitent un soutien du Conseil départemental.

Les élus ont observé une minute de silence en hommage à Henrie Jabot, personnalité Capesterrienne active dans la paroisse, écrivaine, partie la nuit dernière.

Qu’a dit Jean-Philippe Courtois dans son propos préliminaire ? Qu’avec Guy Losbar et le soutien du Département et de la Région, l’équipe municipale a montré la volonté affirmée de faire de Capesterre Belle-Eau une ville nouvelle : les finances sont redressées, Capesterre Belle-Eau est restée « en mouvement sans plan d’austérité », « de façon à faire en sorte qu’il y ait des lendemains meilleurs. »

« Capesterre Belle-Eau est la porte d’entrée de la Communauté d’agglomération, elle se développe et impulse le mouvement en Sud Basse-Terre, avec la première tranche de la ZAC de Fromager, qui va permettre de créer 450 emplois, avec un CCAS qui œuvre pour pus d’entraide avec le Conseil départemental, avec le port de pêche de Bananier. A nous de poursuivre cet élan, pour faire sens, penser Guadeloupe et agir Guadeloupe ! »

Guy Losbar : « Avec ce contrat Péyi, nous allons travailler pour soutenir la construction d’un port à Bananier, rénover le complexe sportif, assurer la cohésion sociale et créer les conditions pour que le génie capesterrien puisse s’exprimer pleinement. »

Annick Choisy a présenté le Village de la Famille et de l’Enfant, qui verra le jour sur un terrain qui a appartenu à Gérard Lauriette, dit papa Yaya, pédagogue original et ancien maire de Capesterre Belle-Eau. Un véritable personnage historique. Ce terrain de 5 000 m2 — Papa Yaya n’a jamais été riche — contient des bâtiments, la maison de l’ancien maire, un autre bâtiment. c’est l’emplacement idéal pour compenser, par des installations bien pensées, la manque de structures d’accueil pour les enfants. Deux bâtiments sont en cours de réhabilitation : la maison qui abritera un petit musée Papa Yaya, et une salle polyvalente. Deux autres bâtiments permettront l’accueil des jeunes enfants, avec 59 places dédiées, dans une crèche labellisée AVIP (pour les bénéficiaires du RSA). Il y aura aussi une halte garderie pour des dépôts de courte durée d’enfants dont les parents ont des urgences, et un lieu d’accueil petite enfance.
Le second bâtiment hébergera une ludothèque, une bibliothèqyue, un espace numérique, une cuisine, un accueil pour les adultes et les aînés.
Coût de l’ensemble : 5,9 millions d’euros, dont 360 000 euros du département. La CAF versera 4 millions, le reliquat (700 000 euros) est à trouver.

Patrick Dollin, premier adjoint, a présenté la rénovation du complexe sportif. C’est un vrai complexe, avec un stade, une piste d’athlétisme, un terrain de basket, un autre de volley, un troisième de hand, un tennis, un boulodrome, une tribune de 1 500 places. Le tout en mauvais état. Pour mettre tout ceci aux normes et revoir les installations pour satisfaire les associations sportives locales (nombreuses et de bon niveau), valoriser les différentes structures, il faut des fonds. 6,6 millions d’euros, dont 860 000 euros du Département. Il faudra trouver 5 millions, mission confiée à l’ingénierie financière qui devra actionner la Région, l’Etat, etc.

Annick Herlem a présenté la rénovation de la halle. Au centre-ville, la halle est utile pour les bouchers, les poissonniers, les maraîchers. Malheureusement, elle a de l’âge et la proximité de la mer n’arrange pas la structure. Les services de la préfecture ont signalé le danger de la conserver ainsi. La mairie a donc décidé de la rénover, c’est-à-dire refaire le toit, revoir les murs, les sols, et aussi d’y aménager des stalles pour les bouchers, avec chambre froide, des étals pour les poissonniers et des espaces pour les maraîchers.
Coût de l’ensemble : 1,3 million, dont 261 millions du Département. Reste à trouver 900 000 euros.

Tour à tour Nadia Négrit qui va parler de l’engagement social, puis Brigitte Rodes (qui substituait daniel Dulac, président de la Commission sportive), puis Michel Mado vont dire tout leur soutien à ce contrat de Péyi. Ce dernier va insister sur la cohérence et la dynamique du Département en matière culturelle. « Capesterre Belle-Eau a des atouts à jouer », a-t-il dit, rappelant que cette commune a joué, par le passé, un rôle important en matière culturelle et doit encore l’assumer, avec le Bik a nèg mawon, le centre culturel, la bibliothèque municipale, la réhabilitation du ciné-théâtre Majestik, la mise en conformité du clocher, l’espace de création artistique de Bananier, avec le « palé Gwadloupéyien » que portent des figures locales : Papa Yaya, Sylviane Telchid…

Danielle Minatchy fera une synthèse du contenu du contrat de Péyi avant la signature de celui-ci.

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