Absente du calendrier des festivités depuis 6 ans, l’élection de Miss Capesterre Belle-Eau revient avec une vraie innovation.
L’élection de Miss Capesterre Belle-Eau, prévue pour la fin de l’année, sera un événement à plus d’un titre. D’abord, parce que la manifestation est de retour après six années de « pause ». Ensuite, parce que l’événement, fédérateur, mobilisera les associations et professionnels de la ville. Enfin, parce que la future Miss Capesterre Belle-Eau sera – assurément – une reine de beauté dotée d’une sensibilité pour la préservation de l’environnement. C’est là, l’une des innovations du concours. Une « évidence » au moment où le recyclage de vêtements est une urgente nécessité.
Encadrées par l’équipe de L’Admerane, tiers-lieu dédié à la mode recyclée, dirigé par Béatrice Souillet, les candidates (Alissandra Joseph, Shaïna Harie-Emilie, Esilevy Sidambarom, Vanessa Valcin, Séïma Radegon-Barrot) investiront en temps et en créativité pour concevoir les tenues qu’elles porteront le soir de l’élection.
Upcycling et transmission
Cette manifestation, chapeautée par Christelle Collot, laissera aussi la place à la transmission intergénérationnelle. Un concept qui ne pouvait que séduire le maire, Jean-Philippe Courtois.
« La ville a souhaité renouer avec cette élection en y associant notamment le tiers-lieu L’Admerane pour inciter les candidates à créer leur tenue de scène, explique Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre Belle-Eau. Il y a une vraie démarche de transmission autour de cette élection : pour la tenue traditionnelle, les grand-mères habilleront leurs petites-filles. Au-delà du concours de beauté, nous voulons vraiment mettre en avant les capacités de chacun, le génie capesterrien. »
Les candidates sélectionnées ont échangé avec le maire de la ville Jean-Philippe Courtois, le 9 septembre, au tiers-lieu L’Admerane où elles prépareront leurs tenues upcyclées pour l’élection. Une expérience dont les candidates sortiront grandies, quelle que soit la décision finale du jury.
Cécilia Larney
