Communion, c’est ce que signifie pour les Capesterriens la commémoration du 27 mai 1848 (et de tous les 27 mai historiques qu’a connu la Guadeloupe).
Première étape de ces commémorations : le cimetière des esclaves, lieu empreint de l’âme des ancêtres, qui s’élèvent au-dessus de ces tombes anonymes faites de conques en pleine forêt du littoral capesterrien.
Cette prise de parole, ce moment de recueillement leur fait du bien. Ils ne sont pas oubliés.
Deuxième étape, près de l’école de musique, chants accompagnés des kas.
Troisième étape, la stèle d’Henry Sidambarom, celui qui a arraché le droit de vote pour les originaires de l’Inde, fils et filles de travailleurs indiens venus souffrir dans les champs de la Guadeloupe après l’abolition.
Enfin, au bout de cette longue marche, un dépôt de gerbe au monument commémorant les souffrances des esclaves.