Après un psychodrame qui a repoussé d’un mois l’ouverture officielle de la campagne de coupe de la canne à sucre, les premiers chargements devraient arriver à la balance de Béron lundi à 6 heures.
Ils avaient bon espoir que la situation évoluerait favorablement. Les membres de l’Iguacanne, en réunion, ont pu annoncer par la voie d’un communiqué le début de la campagne.
Pourtant, des producteurs de cannes adhérents au Collectif des planteurs regroupant les adhérents des Jeunes Agriculteurs de Guadeloupe, du Kolèktif des Agriculteurs, de l’UDCAG, avaient dit, promis, juré, qu’il n’y aurait pas d’ouverture de campagne sans que les autorités en passent par leur exigence d’un prix bloqué, forfaitaire (quelle que soit la richesse en sucre de la canne) pendant trois ans, fixé non pas à 160, voire 200 euros comme demandé au début du mouvement de grogne, mais 120 euros.
En fin de compte, pressés de toutes parts par les producteurs de canne, les opérateurs de coupe, les transporteurs ne voulant pas voir leur échapper les gains de la récolte de 2024, les esprits se sont calmés. La mise en chômage technique des salariés de l’usine de Gardel, la menace de faire de même dans les distilleries, a sans doute pesé pour beaucoup dans les esprits.
L’Iguacanne, qui regroupe l’interprofession, a rendu un document qui rappelle les avancées et les garanties apportées par les autorités.
Le SPEC a montré sa détermination :
SYNDICAT PROFESSIONNEL DES ETA ET DES CUMA DE LA GUADELOUPE (SPEC)
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les adhérents du SPEC ont décidé de démarrer la campagne sucrière 2024 dès que l’IGUACANNE donnera l’ordre de coupe.
José MAGDELEINE
De son côté l’usinier s’est félicité de cette décision :