Guadeloupe. Canne : l’usinier « convoqué », les négociations reprennent vendredi matin

Dans  le cadre du conflit qui oppose l’usinier à une partie des producteurs de cannes, Xavier Lefort, préfet de la Guadeloupe et Ary Chalus, président du Conseil régional, « ont convoqué » — c’est la terminologie employée dans le communiqué — le directeur de Gardel, Nicolas Philippot, jeudi 25 avril 2024. Résultat : les négociations reprennent vendredi matin. Mais, rien n’est gagné.

Ainsi, après deux mois de conflit né de la volonté de certains producteurs de cannes de se voir mieux rémunérer que le prix de l’accord de 2023, le préfet et le président du Conseil régional ont convoqué l’usinier comme un mauvais élève sommé de venir chez le conseiller d’éducation.

Si on ne sait pas encore quel sera le quantum de la colle qui lui sera infligé, sans doute pour mauvaise volonté — mais il a des arguments aussi solides que ceux des producteurs de cannes, quoique inverses — , toujours est-il que les négociations — certains ont dit « de la dernière chance » — reprennent ce matin, à l’espace régional du Raizet. Qui va payer ? C’est la question. D’autant que l’Etat a mis le paquet, que la Région a mis sa part et que le Département fait le job.

Que s’est-il passé ? Le communiqué est explicite : « Dans le cadre du conflit qui oppose l’usinier à une partie des agriculteurs, Xavier Lefort préfet de la Guadeloupe et Ary Chalus, président du Conseil régional, ont convoqué le directeur de Gardel, Nicolas Philippot, ce jeudi 25 avril 2024.

Les institutions publiques (Etat, Région, Département) souhaitent sortir de ce climat de tensions qui pénalise l’ensemble du tissu économique et social guadeloupéen.

De nouvelles propositions seront faites lors d’une réunion qui se tiendra vendredi 26 avril à 8 h 30 à l’Espace régional du Raizet.

Le préfet Xavier Lefort, les présidents du conseil régional Ary Chalus et du conseil départemental Guy Losbar, restent mobilisés et mettent tout en œuvre pour parvenir à une solution durable et pérenne. » Croisons les doigts mais rien ne dit que les producteurs de cannes accepteront ce qui leur sera proposé !

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