L’intersyndicale canne communique après la première réunion des experts du groupe de travail sur la révision de la formule de la richesse saccharine de la canne du 6 juin 2024 à la DAAF.
L’Intersyndicale est composée du Kolektif des Agriculteurs, des organisations syndicales agricoles Coordination Rurale Gxadloup, des JA, du MODEF, de la FDSEA de Guadeloupe, du Syndicat de défense du Patrimoine Agricole des îles de Guadeloupe et de l’UDCAG.
« Malgré ce que certains pourraient appeler une crise d’autorité de la part du directeur de la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Guadeloupe M. Olivier Degenmann, mais que l’intersyndicale préfère interpréter comme une mauvaise analyse de sa part des travaux préparatoires du 30 mai 2024, la réunion s’est très bien passée », relate le communiqué qui utilise la bonne vieille méthode de discréditer aux yeux du public le directeur venu d’ailleurs.
Le communiqué poursuit : « La liste des trois experts de l’intersyndicale a semblé déplaire au DAAF, plus par le nombre de personnes désignées, c’est-à-dire trois, que par les personnes concernées. Bien que M. Degenmann considère que cette réunion n’est pas la première réunion du groupe des experts à cause d’une mauvaise validation de la liste des experts, l’intersyndicale se félicite du début des travaux, après un délai inexcusable pour l’avenir de la filière canne-sucre-rhum-énergie et de l’agriculture guadeloupéenne. »
« Les discussions entre les trois experts de l’intersyndicale et les cinq autres (?) ont été cordiales et productives. On doit noter cependant deux absentes (?). Le Département Guadeloupe été représentée et la réunion a été présidée par Alexandre Ducrot, chef du service de l’économie agricole de la DAAF.
« Cette première séance de travail a permis aux experts de s’accorder sur les paramètres rapidement modifiables dans la formule de la richesse ; d’évaluer les possibles phases de modification de la formule ; et d’affiner les demandes de données.
« L’intersyndicale restera particulièrement vigilante durant les prochaines réunions ; en particulier afin que ses travaux concernent bien la filière canne-sucre-rhum-énergie. Les cannes à sucre de la Guadeloupe produisent des sucres, du rhum et l’énergie et de la vapeur à partir de la bagasse. Il est hors de question de laisser la richesse du pays enrichir d’autres territoires et d’autres pays. L’intersyndicale continuera à se battre pour que la révision du protocole de réception saccharimétrique soit bien traitée par les experts désignés et non pas laissée à la pleine supervision du CTICS de la Réunion déjà sollicitée par la préfecture de Guadeloupe. »