Routes de Guadeloupe appelle cela pudiquement Manifestation sociale. Qu’ont de sociales des exactions, avec barrages enflammés, racket d’automobilistes, magasins cassés et pillés (Bricopro à Sainte-Rose) ? D’autant que les « manifestants » n’ont aucune revendication. Sauf s’amuser en défiant les autorités.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des individus non identifiés ont érigé des barrages enflammés au niveau de La Boucan, à Sainte-Rose, comme les jours précédents. Il faut bien se rendre à l’évidence, ceux qui enflammaient des barrages il y a trois ans, chouchoutés depuis par les élus et remis sur le droit chemin à coups de stages, d’aides diverses, n’ont pas fait d’émules. Leurs petits frères ont repris le chemin du petit banditisme, en brûlant, cassant.
Les forces de l’ordre ont débloqué les routes bloquées, mais la circulation se fait lentement.
Dans le même ordre d’idée, sur les neuf radars tourelles installés récemment, quatre ont été incendiés immédiatement. Pas de piste pour retrouver les auteurs de ces incendies de biens publics : 25 000 euros par radar. 100 000 euros pour les quatre détruits.