Guadeloupe. Avant Noël, la Banque alimentaire reçoit de nouveaux équipements

Toujours plus sollicitée face à la précarité grandissante en Guadeloupe, la Banque alimentaire vient d’acquérir de nouveaux véhicules et un chariot élévateur.

Marcel Sigiscar.

Pour optimiser le ramassage et la distribution des denrées en faveur des plus nécessiteux, la Banque alimentaire de Guadeloupe a pu compter sur le soutien sans faille de ses partenaires publics (la préfecture, le Conseil départemental, la Caisse d’Allocations familiales) et privés (GBH, Carrefour, Fondation CMA/CGM, Crédit Mutuel de Guadeloupe, Caisse d’Epargne…).

Leur généreuse contribution a permis de couvrir 100 % du coût d’acquisition – 180 000 euros – de deux camions, dont l’un frigorique, d’un chariot élévateur et d’un véhicule léger. Une bonne nouvelle en cette fin d’année.

« Disposer de moyens financiers pour acquérir de nouveaux moyens logistiques est très important pour être plus efficaces, explique Marcel Sigiscar, président de la Banque alimentaire. Lorsque que nous allons vers la Basse-Terre, au lieu de deux rotations, nous pourrons désormais, avec un camion, livrer 3 à 4 partenaires. Nous optimiserons à la fois la distribution et la collecte ! »

« Une équipe sérieuse et professionnelle ! »

Fabrice de Reynal, directeur de Carrefour Destreland et de Carrefour Contact, a salué les compétences mises en œuvre par les bénévoles de la Banque alimentaire pour « la gestion des produits. Nous sommes fiers d’être partenaires d’une équipe aussi sérieuse et professionnelle ». Un partenariat de plus de 20 ans qui n’est pas près de s’arrêter.

Le Conseil départemental, qui accompagne les actions de la Banque alimentaire, a également assuré les équipes de son soutien pour « faire face à la montée de la précarité dans le département ».

Pour autant, un nouveau chantier attend les bénévoles de la Banque alimentaire et ses partenaires. Face aux volumes croissants de denrées à collecter pour satisfaire les besoins des différents partenaires de la Banque alimentaire (Centres communaux d’action sociale, associations agréées, épiceries solidaires…), la nécessité d’un site de stockage plus spacieux se fait ressentir.

« Le nombre de bénéficiaires a largement augmenté, confirme Marcel Sigiscar, président de la Banque alimentaire de Guadeloupe. Aujourd’hui, nous accompagnons 23 000 bénéficiaires par l’intermédiaire de nos partenaires, contre 13 000 avant la pandémie. Nous devons nous adapter à cette évolution des besoins et à la situation sociale du Département. Nous voulons, dans notre engagement avec l’ensemble des bénévoles et partenaires, contribuer à ce que les Guadeloupéens subviennent à leurs besoins. »

En effet, en plus des personnes habituellement suivies par les associations et services sociaux, de nouveaux profils intègrent le lot des bénéficiaires de la Banque alimentaire.

Cécilia Larney

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