Guadeloupe. Attention à la fièvre du Nil si vous sortez en forêt ou en mangrove

Fin juillet, un touriste en vacances dans l’archipel, en provenance de l’Hexagone, a été piqué par un moustique Culex. De retour chez lui, fatigué, il a été diagnostiqué comme porteur de la Fièvre du Nil (Mpox). L’Agence régionale de santé de la Guadeloupe (ARS) a souhaité communiquer sur ce cas, cette maladie et les précautions à prendre.

Patrick Saint-Martin, directeur de la sécurité sanitaire :

Pas d’affolement : la Fièvre du Nil touche seulement 20% des personnes inoculées par la piqûre du moustique Culex. Il s’agit essentiellement de personnes atteintes de comorbidités : diabétiques, hypertendus, immunodépressifs.

Ces personnes présentent des fièvres, courbatures, douleurs à la tête. Il est important de consulter un médecin de ville ou, si les symptômes empirent, d’aller aux urgences.

Qui transmet cette Fièvre du Nil ? Un moustique qui a piqué un oiseau sauvage (migrateur) et qui, ensuite, pique un humain. La maladie ne se transmet pas d’humain à humain. Cependant, un cheval avait été malade de la Fièvre du Ni en Guadeloupe il y a 20 ans, sans qu’un humain n’ait déclaré être malade à l’époque.

Cette fois-ci, si c’est le premier cas de transmission à l’homme, deux chevaux ont été malades il y a quelques semaines.

Quel est ce moustique ? C’est un Culex, qui affectionne la vie sauvage, forêts, mangroves, parce qu’elles sont humides et chaudes. Il aime aussi les fosses septiques mal entretenues.

Il est donc important si vous allez en forêt ou en mangrove de bien se recouvrir (pantalons et manches longues) et d’user d’un produit répulsif efficace. Et consulter en cas de troubles.

Les 300 médecins de ville de l’archipel ainsi que les urgentistes, réanimateurs, neurologues et chirurgiens pratiquant des greffes ont été alertés sur cette situation.

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