Mardi 28 février, le président du conseil régional de la Guadeloupe, Ary Chalus, s’est entretenu avec la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak.
Cette séance de travail a permis d’évoquer plusieurs thématiques sur le cinéma, le patrimoine, le spectacle vivant et patrimoine culturel immatériel, ainsi que sur les arts visuels.
Concernant le projet de création du Centre régional des musiques et danses traditionnelles, intitulé projet Akajaklyn, l’exécutif régional a demandé à l’Etat d’accompagner la Collectivité dans la formalisation du projet et précisément d’obtenir l’accompagnement du ministère de la Culture au titre de la création d’un pôle d’excellence métiers d’art autour de la facture d’instruments traditionnels.
Sur le cinéma, le président de Région a milité pour une redynamisation et un renforcement du fonds de soutien au cinéma et à l’audiovisuel dans le cadre de la convention État/CNC/Région Guadeloupe, dans l’objectif de consolider l’image de la Guadeloupe comme Terre de Tournages.
Par ailleurs, avec la ministre Rima Abdul Malak, le président Chalus a évoqué sa volonté de structurer le secteur de l’art contemporain en travaillant sur la création d’un label/réseau Art Contemporain Guadeloupe, dont les premières actions seront mises en place en 2023.
Enfin, la situation du MACTe et du Centre des Arts ont également été abordés durant la réunion. Le contraire eut été étonnant, ces deux structures posant problème… comme un sparadrap dont on ne peut pas se débarrasser, pour l’un, comme un trou sans fond pour l’autre.
Lors des échanges, la ministre de la Culture s’est montrée à l’écoute et force de propositions dans le but d’accompagner la Collectivité dans la réalisation de certains de ses projets culturels.
Certains d’entre eux ont notamment attiré son attention. Elle prévoit de se rendre en Guadeloupe prochainement pour en discuter sur le terrain.
« La collectivité régionale entend poursuivre le développement de sa politique culturelle pour en faire un levier d’attractivité et de développement du territoire », a souligné Ary Chalus.
