L’institut national de recherches archéologiques préventives a lancé depuis quelques semaines des fouilles préventives qui ont permis de faire des découvertes sur un quartier servile de l’habitation coloniale de La Viele, à Belle allée à Saint-Francois.
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Les fouilles ont été lancées dans le cadre de la construction de lotissements de maisons individuelles. Conformément à la réglementation, tous les sites susceptibles de contenir des vestiges importants sont soumis à des fouilles préventives qui commencent par une première phase de diagnostic archéologique.
Cette première phase a eu lieu en 2017 pour ce site qui était un ancien quartier de personnes mises en esclavage entre le 17e et le 19e siècle.
Les spécialistes de l’INRAP ont fait cette découverte lors de cette période de diagnostic qui est financée par une partie de la taxe d’aménagement. La première phase permet d’aboutir sur une seconde phase de recherches archéologiques, qui a été lancée en 2022.
Alexandre Coulaud, archéologue :
Les vestiges de plusieurs cases
Les recherches ont permis de mettre en avant les vestiges de plusieurs cases, ainsi que l’organisation du quartier organisé autour d’une rue principale. D’autres vestiges ont été retrouvés, qui mettent en avant des enclos qui délimitaient le jardin du quartier et l’espace de gardiennage des animaux.
Le projet prévoit de continuer les fouilles archéologiques jusqu’au 24 février. Si le ministère de la Culture décide de poursuivre ces recherches elles seront allongées. Dans le cas contraire, la construction de la maison individuelle qui a été interrompue pour ces recherches pourra reprendre.
Tafari TIROLIEN