Le concours AGreen Startup, récompensant les meilleurs projets d’agro-alimentaire en terme d’innovation, reviendra au mois d’avril, trois ans après la première édition qui avait eu lieu en 2020.
Jeudi 9 mars 2023, le conseil régional a présenté le concours qui a ouvert ses portes au candidatures et les agriculteurs intéressés ont jusqu’au 30 mars pour s’inscrire. A l’instar de la première édition, les jeunes agriculteurs présenteront leur projets avec l’aide de leurs mentors et des bénévoles.
Le concours souhaite favoriser la promotion du développement des systèmes agricoles agro-écologiques sur le territoire. Les différents projets concerneront l’agro-transformation et la production de différents produits.
A l’image de la première édition, l’accent sera mis sur le caractère innovant des différents projets. Lors de la présentation de cette deuxième édition au lycée agricole de Baie-Mahault, un bilan de la première édition du concours a été fait.
En tout, 49 dossiers de candidatures avaient été reçus par les organisateurs qui ont dû garder 13 finalistes. 350 000 euros ont été investis dans les différentes entreprises lauréates de la compétition.
Cette année ce seront 15 finalistes qui seront retenus au terme des qualifications. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 17 février dernier, les candidats ont jusqu’au 30 mars prochain pour s’inscrire.
Les différents candidats seront répartis selon trois critères, le développement de systèmes d’agro-transformation, le développement d’unités d’agro-transformation et l’installation en système de production agroécologique et ou en agro-transformation.
Les prix récompenseront selon l’approche globale cohérente du système de production, le caractère innovant du projet, le business model, la stratégie de communication et le management du projet. Les résultats seront connus les 20 et 21 avril prochains date des oraux finaux.
Pour participer, vous avez trois solutions, proposer un projet d’agro-transformation ou d’agroécologie, devenir un équipier bénévole qui aidera un candidat à faire de son projet un projet primé, et de s’inscrire dans le jury populaire, qui déterminera les lauréats.
Tirolien Tafari
Ary Chalus / Président du conseil régional
« L’important était de démontrer que nous avons une bonne agriculture en Guadeloupe, mais également que nous avons des jeunes qui ont des idées novatrices à mettre en avant. Ce concours, nous permet de les accompagner financièrement, nous avons plusieurs jeunes qui ont répondu à cet appel comme Christophe Latchman, Boris Damase et bien d’autres… Aujourd’hui ce sont des agriculteurs chefs-d’entreprises qui ont déjà recruté d’autres jeunes. Cette année, nous souhaitons aller encore plus loin, en augmentant l’accompagnement des lauréats. Par exemple, le ministère de l’agriculture a lancé un concours en France, le premier prix était de 3000 euros, en Guadeloupe, le premier prix est de 30 000 euros ! Il faut que les jeunes s’inscrivent, il faut que nos partenaires s’inscrivent dans cette dynamique, que ce soit la chambre de l’agriculture, la chambre des métiers, le département et pourquoi pas les EPCI demain, il faut que nous nous impliquions réellement et pas seulement le dire en faisant de la politique politicienne. »