Rudy Benjamin a été conduit à sa dernière demeure terrestre après une messe en l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, à Pointe-à-Pitre.
Carnavalier avec Akiyo, Le Point d’interrogation, puis VIM, qu’il a co-fondé et dont il était directeur artistique, musicien avec Dissonance, qu’il a fondé, Rudy Benjamin était l’une des âmes du carnaval guadeloupéen.
Il s’en est allé, mercredi des cendres, laissant la Guadeloupe orpheline d’un homme de culture.
Après une veillée, samedi, au cours de laquelle des milliers de personnes, carnavaliers, amis, connaissances et simples particuliers lui ont rendu hommage, s’inclinant devant son cercueil exposé Espace Michel Benjamin à Grand-Camp (Les Abymes), il y avait une cérémonie religieuse en l’église Saint-Pierre et Saint-Paul (Pointe-à-Pitre), dimanche à 10 heures.
Sur la place, des centaines de personnes, carnavaliers, famille, proches, Guadeloupéens voulant témoigner de leur soutien à la famille et de leur peine.
Entre une haie de cuisinières, le cercueil de bois blond a été porté à épaules d’hommes jusque devant l’autel, après l’accueil par le Père Silène, curé de la paroisse.
Des parents, des amis, ont témoigné du talent musical de Rudy Benjamin, de son amour de sa famille et du « mas » auquel il a apporté sa contribution musicale.
Ite missa est. A la sortie de l’église, le cercueil a été glissé dans le fourgon mortuaire sous les applaudissements. Le convoi s’est dirigé vers le cimetière, accompagné de la famille, des amis de Rudy Benjamin.
Repose en paix, Rudy !
André-Jean VIDAL
