Dans la nuit du 12 au 13 mars 2024, le collège Maximilien Vrécord, de Petit-Canal, a été la cible d’actes de vandalisme.
De l’huile de vidange, produit particulièrement toxique, et des détritus ont été déversés à l’entrée du collège ainsi que sur plusieurs portes d’accès aux salles.
Les élèves n’ont pas pu être accueillis, mettant ainsi les familles en difficulté au regard de leur activité quotidienne et professionnelle.
La rectrice, par voie de communiqué, « condamne ces actes de vandalisme et fait part de son indignation devant de tels actes qui pénalisent nos jeunes et mettent à mal le système éducatif. L’école doit demeurer un lieu de vie, d’épanouissement, de transmission des valeurs et de formation de la jeunesse guadeloupéenne qui en a tant besoin. C’est l’avenir de ce territoire qui est en jeu. »
Un peu de pédagogie : « Rappelons que les huiles usagées sont des déchets dangereux qui portent atteinte à la santé des enfants et des personnels et qu’ils détruisent l’environnement. Leur rejet dans l’environnement est interdit du fait de leur caractère très polluant pour les milieux naturels. L’amende peut aller jusqu’à 1 500 euros pour un particulier, montant qui peut être porté à 3 000 euros en cas de récidive et peuvent s’y ajouter des dommages et intérêts pour couvrir le préjudice subi. »
Une plainte (pour la forme, NDLR) a été déposée et une enquête est ouverte pour identifier les auteurs de ces actes de vandalisme.
La rectrice en appelle « à la responsabilité collective : respectons nos enfants, notre école et notre environnement et montrons l’exemple à nos jeunes pour leur permettre de réussir et pour faire réussir le territoire. »