La 7e édition de Karukera One Love s’est terminée dimanche 31 mars 2024 avec le passage de la superstar américaine Rick Ross.
Pendant deux jours, environ 20 000 festivaliers se sont réunis sur la plage de Roseau à Capesterre-Belle-eau pour profiter du festival musical international qui fêtait son grand retour en Guadeloupe après des éditions à Trinidad-et-Tobago et à Paris. La fête a été totale pour clôturer un week-end de Pâques aux accents internationaux.
Quand Himuss, animateur officiel de Karukera One Love a pris le micro de la scène sur l’eau, il a annoncé le dernier artiste du festival comme étant « le plus gros BOSS ». Ce « BOSS » c’est Rick Ross. Le rappeur américain de 48 ans est connu sous ce surnom en raison de son tube « I’m a Boss » (qui compte plus de 100 millions de vues sur la plateforme Youtube) qui a été le premier titre qu’il a interprété sur scène et ses ouvrages, dont le plus récent « Quel jour parfait pour devenir un boss ».
L’arrivée de la superstar a attiré de nombreux regards et des mouvements de foule qui ont commencé dès l’atterrissage du Jet privé du rappeur. Pour Himuss, présentateur d’événements depuis neuf ans, présenter le « Boss » est un moment particulier : « C’est un honneur, parce que ça prouve que j’ai fait mon bonhomme de chemin pour en arriver là, et annoncer Rick Ross pour sa première prestation en Guadeloupe. On aime la musique et il représente l’amour pour la musique ».
Un festival réussi
Le show de l’artiste américain a ponctué un festival de deux jours qui a allié artistes internationaux et artistes guadeloupéens. Parmi eux, Rachelle Alisson, qui participait pour la première fois à Karukera One love en Guadeloupe après sa prestation à la dernière édition parisienne. « Au début il y avait de la pression, mais le fait d’être à la maison d’avoir des visages familiers, ça permet de faire redescendre la pression, ça s’est bien passé je suis contente », explique-t-elle. Le public est venu en nombre pour ce grand « retour » du festival sur les terres guadeloupéennes, ce qui prouve que la manifestation est un « pari réussi », selon le maire de la commune de Capesterre Belle-eau, Jean-Philippe Courtois.
« La ville de Capesterre est très heureuse, car tous les festivaliers ont été accueillis avec quasiment aucun incident, ce qui prouve que les forces de l’ordre ont joué le jeu et que la manifestation a été bien encadrée. J’ai fait le tour des commerçants avoisinants et de la ville de Capesterre, ils sont également très heureux de l’afflux de clientèle apportée par le festival. ». Le maire de la ville avait annoncé que les gites et autres logements de location affichaient complets pour le week-end.
De la musique et de l’art
Le festival musical a par ailleurs permis aux festivaliers de découvrir des artisans et des artistes guadeloupéens mis en avant dans les stands. Ludovic Verepla, artiste de 34 ans, a été contacté par l’organisation pour présenter son travail. L’artiste peintre, a présenté sa collection de tableau « Color ta Life », qui a été accompagnée par une collection de tee-shirt qui étaient disponibles sur le stand.
« C’est une collection que j’ai fait après un burn-out, qui tourne autour du noir, d’une ligne dorée, d’une ligne de vie et des couleurs. C’est pour rappeler aux gens qu’il faut se concentrer sur les couleurs et ce qu’il y a de positif dans la vie », explique-t-il.
Tafari Tirolien
Gucci C – Artiste
« Ça s’est très bien passé, mon but, c’était de m’amuser et de permettre à tout le monde de s’amuser. Je n’avais pas vraiment de pression, j’aime vivre ma musique, je vis. Tout le monde sait que j’aime vivre ma musique donc la foule n’était pas une source de stress pour moi, j’aime ça. »
Stedman – Artiste
« C’était ma première fois à Karukera One Love et j’étais content de participer. Je suis arrivé chaud bouillant pour donner de l’énergie et en recevoir, et c’est plus vers la fin du passage que j’ai pu le ressentir. C’est toujours un plaisir de participer à un événement comme celui-ci, qui ouvre des portes pour d’autres opportunités à l’avenir. »