Les organisations syndicales de Guadeloupe annonçaient un défilé du 1er Mai « uni et historique ». Les manifestants ont répondu à l’appel.
Le Bik du CHU de Pointe-à-Pitre, symbole de résistance contre l’obligation vaccinale depuis le 17 juillet 2021, était le point de départ et de rassemblement de l’imposant défilé qui a évolué dans les rues de Pointe-à-Pitre, ce lundi 1er Mai.
Dans les rangs très denses du défilé du 1er Mai, les organisations syndicales (FO, UGTG,FSU, CFTC-La Poste, Sud PTT Gwa, Solidaires Guadeloupe, Speg, Unsa, SNCL, CGTG…) qui y ont pris part portaient les revendications syndicales en lien avec la dégradation des conditions de travail au sein des entreprises – tant publiques que privées -, la réforme des retraites, les arrestations des syndicalistes…, mais aussi les nombreuses difficultés auxquelles est confronté le territoire : pollutions de l’eau, des terres, absence d’eau au robinet, la réintégration des personnels soignants, sans salaire depuis 18 mois, les sargasses…
« Il faut que les grèves en cours trouvent une issue ! »
« Le 1er Mai n’est pas une fin en soi, a rappelé Jean-Marie Nomertin, de la CGTG. Nous passons un cap difficile, mais il faut aller de l’avant : nous devons nous battre pour de vraies augmentations de salaires et des pensions de retraites et minima sociaux qui permettent de vivre dignement quand tout augmente. Il faut que les grèves en cours trouvent une issue ! »
La centaine de suppression de postes annoncée dans l’académie de Guadeloupe était aussi au programme des revendications, de même que la réintégration des psychologues de l’Education nationale, sans mission de soins, suspendus malgré tout pour « non-conformité avec l’obligation vaccinale ».