Groupama Antilles-Guyane a fait son choix en apportant son soutien aux salariés. Une procédure est engagée pour mettre fin « à sa relation contractuelle » avec le cadre incriminé, auteur de propos racistes.
Mercredi 16 juin, une altercation verbale entre un cadre de l’entreprise d’assurance Groupama et un de ses collaborateurs a dégénéré en propos racistes. « Ferme ta gueule, sale nègre » : tels ont été les mots à l’encontre du salarié. Un débrayage avait immédiatement été entamé par les différentes organisations syndicales, en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Aujourd’hui, les choses prennent une nouvelle tournure, après la tenue d’un conseil d’administration du Comité Social et Economique (CSE) de l’entreprise, vendredi 18 juin, à Fort-de-France.
Groupama s’est constitué partie civile
Le salarié agressé qui a porté plainte contre le cadre incriminé a reçu le plein et entier soutien du groupe Groupama. L’assureur s’est constitué partie civile à ses côtés. Dans un communiqué de presse, co-signé par Jacques-Charles Christophe, président de Groupama et Patrick Raynaud, directeur général, la société annonce « qu’une procédure est engagée à l’encontre de l’auteur des faits, visant à mettre fin à sa relation contractuelle dans les délais les plus courts permis par la loi ».
Par ailleurs, en plus du soutien psychologique apporté au salarié insulté, Groupama Antilles-Guyane prendra en charge les frais de procédure que celui-ci engagera. Une affaire à suivre…
Rodolf Etienne