Après 6 semaines de grève de l’UTC-UGTG, le maire de Pointe-à-Pitre a appelé l’ensemble des agents non-grévistes et des administrés à se rassembler devant l’hôtel de ville ce lundi matin. L’objectif étant d’avoir accès à la mairie et de faire « entendre raison » au personnel en grève.
Rassemblés devant la mairie de Pointe-à-Pitre, le maire Harry Durimel, et son équipe se sont retrouvés confrontés à un mur. Il n’était pas question de laisser qui que ce soit pénétrer dans l’enceinte de l’établissement, ni même les agents qui assurent un service minimum depuis le début de la grève. Harry Durimel et les représentants de l’UTC-UGTG ont échangé sans grand succès avant de prendre la parole à tour de rôle pour s’adresser à l’assemblée.
Dans son discours, Harry Durimel a manifesté le ras le bol des non-grévistes et du Conseil Municipal empêché dans leurs actions. Raison pour laquelle, un mouvement de grève du Conseil Municipal est fortement envisagé.
Harry Durimel :
L’occasion aussi pour le maire de pointer du doigts les risques qu’engendre cette grève pour le bon fonctionnement de la ville mais aussi l’obtention des aides de l’Etat.
Pour Tania Galvani, 1e adjointe au maire de la ville, « c’est un conflit qui s’enlise depuis 5 semaines les choses sont au point mort et véritablement on ne sait pas quand on va sortir de cette situation ni quand ». Les demandes de discussions avec les grévistes se sont multipliées, sans succès. « Ce n’est pas la première fois que nous allons discuter avec le personnel gréviste et à chaque fois on nous faisait la même réponse, que la centrale UGTG interdit toute négociation avec les maires au cas par cas dans les mairies », explique Tania Galvani.
Toutefois, la tendance semble changer. La section de Pointe-à-Pitre a proposé une rencontre avec l’équipe municipale ce mardi 13 avril.
L’UTC UGTG :
Un rendez-vous qui ne semble pas convenir aux agendas du maire ou de sa première adjointe, lassés des refus essuyés précédemment.
Elodie Soupama
