Georges Laumuno : « Pour un développement plus solidaire et durable »

La Guadeloupe a accueilli son premier salon de l’Economie Sociale et Solidaire, au Gosier. Entretien avec Georges Laumuno, président de la Chambre régionale de l’Economie sociale et solidaire des Iles de Guadeloupe.

Quel était l’objectif de ce salon ?

Le salon de l’Economie sociale et solidaire permet de donner plus de visibilité, sur un même site, à toutes les entreprises qui, pendant tout le mois de novembre, ont fait un focus sur leurs activités, dans le cadre du Mois de l’Economie sociale et solidaire, événement national décliné localement. La Chambre régionale de l’Economie sociale et solidaire des Iles de Guadeloupe a voulu rassembler tous les acteurs et recevoir le public.

L’économie sociale et solidaire couvre plusieurs les champs : insertion, agro-alimentaire, sport, recyclage, développement durable…

C’est ce qui est intéressant. L’économie sociale et solidaire a débuté avec du social, puis on a ajouté « et solidaire », parce qu’au départ, il s’agissait de répondre à des manques dans la société, en France et en Outre-mer.

Les premières entreprises, on les retrouvait surtout dans le Service à la personne. Aujourd’hui, dans l’Economie sociale et solidaire, on trouve des mutuelles, des banques… Une entreprise économique et sociale est une entreprise comme une autre, à la différence que la place accordée à l’humain est prépondérante. L’humain est au cœur de chaque projet : l’entreprise doit être rentable, viable, et ses bénéfices permettront d’améliorer les postes des salariés, le service qui est produit, la structure de l’entreprise…

Où en est-on en Guadeloupe ?

L’Economie sociale et solidaire est en train de se structurer sur le territoire. Aujourd’hui, elle représente plus de 10 000 emplois. L’une de nos missions au sein de la Chambre régionale de l’Economie sociale et solidaire des Iles de Guadeloupe consiste à expliquer que si on organise une activité de portage de repas, par exemple, qu’on établit un business plan…, on peut mettre en place un circuit qui contribue à développer des emplois durables.

Le salon organisé au Gosier, samedi 10 décembre, était l’occasion d’échanger avec les porteurs de projets et pour certains, de trouver un emploi dans le secteur de l’Economie sociale et solidaire.

Quelles sont les autres actions que vous mènerez pour promouvoir l’Economie sociale et solidaire ?

Il y aura toujours le Mois de l’Economie sociale et solidaire. Au premier trimestre 2023, nous organiserons la Semaine de l’Economie sociale et solidaire dans les établissements scolaires. Il est important, dès le plus jeune âge, d’apprendre aux enfants à faire du tri, par exemple, pour qu’ils soient sensibilisés au développement durable.

Entretien : Cécilia Larney

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