Face à l’Aswe, l’équipe martiniquaise La Relève Lamentinoise s’est imposée 4-0, au gymnase de Petit-Canal, samedi 1er juin.
Lors de la seconde édition du trophée des Antilles des champions de Futsal l’équipe martiniquaise de la Relève Lamentinoise n’a pas fait le déplacement pour rien en Guadeloupe. Déjà championne du trophée Futsal des Antilles, en 2023, contre le GBFC (Marie-Galante), l’équipe martiniquaise, s’st une nouvelle fois imposée, samedi 1er juin, à Petit-Canal, face à l’Aswe, confirmant son titre de Champion de futsal des Antilles. L’année prochaine, la troisième édition du championnat se déroulera en Martinique entre les deux équipes finalistes.
La rencontre a parfaitement commencé pour les joueurs de Lionel Victoire, entraîneur de la Relève Lamentinoise. Les Martiniquais ont profité d’une erreur de la défense d’Aswe pour ouvrir le score dès la première minute de jeu. L’équipe guadeloupéenne va malgré tout donner une bonne prestation au cours de la première période, qui aurait pu être récompensée par une meilleure réussite, notamment grâce à une action de Gaëtan Gailan à la 7e minute. Le joueur d’Aswe n’a pas réussi à remettre le ballon dans le cadre en suivant un premier tir bien contré par le gardien de la Relève Lamentinoise.
Un but de retard à la mi-temps pour la Guadeloupe
L’équipe de la Martinique termine bien la première période en reprenant le contrôle du ballon, avec quelques occasions probantes à la clé. Les deux gardiens de la rencontre ont eu fort à faire. À la 9e minute, Gregory Same sauve son portier en bloquant un tir martiniquais sur sa ligne de but, ce qui permet à Aswe de repartir à la pause avec un seul but de retard.
La rencontre ne va malheureusement pas changer de scénario au retour des vestiaires, malgré les encouragements du groupe Chalè qui a assuré le show durant la mi-temps. Avec une maitrise, la Relève Lamentinoise réussit à contenir les assauts d’Aswe majoritairement menés par Christopher Marcel.
Le tournant de la rencontre a eu lieu à la 7e minute de la seconde période quand Alan Etilé tire dans un angle fermé après un corner. Pour les Martiniquais, il n’y a pas de doute, le ballon est entré par la lucarne. Pour les Guadeloupéens, le ballon est passé à côté avant de pénétrer dans les filets par un trou. Les arbitres accordent le second but après un long moment d’incompréhension entre les deux parties. Ce second but a scellé le sort de la rencontre dominée par les Martiniquais, qui mettront deux buts supplémentaires en fin de rencontre en profitant des « Powerplays » mal gérés par l’équipe guadeloupéenne.
« La Relève Martiniquaise est la meilleure équipe de Futsal des Antilles », annonçait Lionel Victoire au coup de sifflet final. En effet, l’équipe du Lamentin a montré sa domination sur le trophée des champions des Antilles de Futsal, tout en confirmant son titre de championne de la Martinique.
Des situations controversées
Le second but de la Relève Lamentinoise a entrainé un désaccord des membres de l’équipe d’Aswe qui estiment avoir été lésés par l’arbitrage. Le premier but de la Relève Martiniquaise a également fait l’objet d’une discussion, les membres d’Aswe estimaient en effet, que leur joueur, Andy Jean-François, avait été victime d’une faute au départ de l’action. Malgré ces constations sur ces deux faits de match, les dirigeants d’Aswe ont tenu à féliciter la Relève Lamentinoise pour « sa victoire méritée, ils ont été meilleurs que nous dans le jeu, reconnaît Manuel Chaffort, entraîneur d’Aswe, même s’il est vrai que le score final (4-0) ne reflète pas la physionomie du match ».
L’équipe d’Aswe est qualifiée pour la phase de Play-off du championnat de Guadeloupe de Futsal pour défendre son titre de champion, et pourquoi pas, obtenir une revanche lors du prochain trophée des Antilles qui se déroulera à la Martinique.
Tafari Tirolien
Chalè a rythmé le match
« Nous sommes un groupe de gwoka créé par des jeunes et composé uniquement de jeunes, en 2018, explique Djanel Bard, président du groupe Chalè. Notre show pour la finale du Championnat de futsal des Antilles a été adapté à la demande des organisateurs. C’est important de représenter notre culture et de montrer que la jeunesse est actrice de la société. »