Finances. En Guadeloupe, Sainte-Anne sort la tête de l’eau

En dépit des nuisances causées par l’échouement des sargasses sur le littoral de sa commune, et des effets de la crise sanitaire à gérer, Christian Baptiste, chef d’édilité, peut se féliciter d’avoir mené à bien le plan de redressement financier de Sainte-Anne, comme il s’y était engagé.

Si beaucoup de communes, signalées par la Chambre régionale des comptes, sont placées sous la tutelle du préfet, il y en a une, Sainte-Anne (Guadeloupe), qui peut désormais envisager l’avenir autrement. En effet, la ville, administrée par Christian Baptiste, est venue à bout de son plan de redressement. La Chambre régionale des comptes confirme un excédent de 1 985 552.32 euros du compte administratif 2020 de la ville de Sainte-Anne. Le résultat de 7 ans de rigueur budgétaire, d’une transformation profonde de son administration, mais aussi de l’apport des contribuables – qui ont supporté deux augmentations d’impôts – et des institutions (l’Agence Française de Développement, l’Etat…).

« Nous sortons de très loin ! »

Christian Baptiste, maire de Sainte-Anne
Christian Baptiste.

Ce retour à la sérénité n’exclut pas la sagesse dans la gestion des affaires de la ville. Christian Baptiste et son équipe entendent tirer des leçons du passé. Maîtrise des dépenses, optimisation des recettes, gestion raisonnée des ressources humaines… continueront d’être les priorités à Sainte-Anne.

« Nous sortons de très loin, a avoué Christian Baptiste. Nous ne sommes plus sous le contrôle de la Chambre régionale des comptes, mais nous continuerons d’appliquer ses recommandations pour éviter que la ville se retrouve à nouveau dans cette situation. »

Une nouvelle page s’écrit pour le maire Christian Baptiste et son équipe qui devront désormais consacrer leur énergie à la gestion de crise quotidienne qui se conjugue au pluriel avec l’échouement des algues sargasses qui empoisonnent la vie des habitants, les effets de la crise Covid, quand les robinets ne restent pas désespérément vides…

Cécilia Larney

Sainte-Anne en « mode chantier »

La ville qui recouvre sa capacité d’auto-investissement et de fait, la possibilité de solliciter des prêts, peut à nouveau respirer. Pour un budget de près de 7 millions d’euros, de grands chantiers ont été actés à Sainte-Anne : la rénovation du clocher de l’église du bourg, la réfection des voiries communales, la sécurisation des bâtiments publics, notamment le stade de Sainte-Anne, ou encore le projet de construction du groupe scolaire Chateaubrun. Par ailleurs, Sainte-Anne, membre du programme Petites villes de demain s’attachera aussi à l’amélioration de l’aménagement du centre-ville.

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