Festival Monde à vues. Juste un mouvement avec Olivier Marboeuf

Lancée vendredi, la 8e édition du festival international du film des Droits humains se poursuit jusqu’au 22 octobre en Guadeloupe. Producteur de cinéma, Olivier Marboeuf inaugure cette nouvelle semaine de rendez-vous, ce lundi, à 18 heures, à Cinéstar (Les Abymes).

Projections et rencontres avec les invités du festival Monde en vues s’enchaînent. En ce début de semaine, Olivier Marboeuf, auteur, producteur du film Juste un mouvement animera la première rencontre de la semaine.

Au Sénégal, le nom d’Omar Blondin Diop est synonyme de crime d’État impuni. En France, il est surtout resté dans l’histoire comme un militant marxiste apparaissant dans La Chinoise, fiction d’anticipation politique de Jean-Luc Godard. Aujourd’hui à Dakar, ses frères et des proches se souviennent de lui tandis que la jeunesse locale joue son propre destin à l’imparfait du présent de la Chine-Afrique.

Causerie et musique à L’Arawak

Mardi 19 octobre, les festivaliers pourront échanger avec la réalisatrice Annabella Nezri autour du film, L’Homme qui a vendu sa peau (lire ci-après).

Mercredi 20 octobre, pour la soirée féministe du festival Monde en vues, Cynthia Phibel animera une causerie autour de l’ouvrage Feu ! Abécédaire des féminismes présents avec les deux auteures : Kanelle Valton et Stéphanie Mélyon-Reinette. La soirée se poursuivra en musique avec Florence Naprix (chant), Jean-Michel Lesdel (piano) et Eric Delblond (basse). Rendez-vous à l’hôtel L’Arawak (Le Gosier), mercredi 20 octobre, à 18 h 30.

Pour la clôture du festival Monde en vues, Freda, le film de Gessica Généus (lire ci-dessous) sera diffusé à Cinéstar (Les Abymes), vendredi 22 octobre, en présence de la réalisatrice.

Les films de la semaine

Une histoire à soi

Ils ont entre 25 et 52 ans, s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Ils partagent une identité : celle personnes adoptées, élevées dans des familles françaises. Une histoire intime et politique de l’adoption internationale.

Lundi 18 octobre, à 20 heures, à Cinéstar (Les Abymes)

Writing With Fire

Dans un paysage médiatique dominé par les hommes, émerge le seul journal indien dirigé par des femmes dalits. Armés de smartphones, la journaliste en chef Meera et ses journalistes brisent les traditions, que ce soit en première ligne des plus grands problèmes de l’Inde ou dans les limites de leur foyer, redéfinissant ce que signifie être puissant

Mardi 19 octobre, à 18 heures, à Cinéstar (Les Abymes).

L’Homme qui a vendu sa peau

Sam Ali, jeune Syrien sensible et impulsif, fuit son pays pour le Liban pour échapper à la guerre. Pour se rendre en Europe et vivre avec Abeer, l’amour de sa vie, il accepte de se faire tatouer. En transformant son corps en une prestigieuse œuvre d’art, Sam découvre que sa décision s’est faite au prix de sa liberté. Une rencontre est programmée avec la réalisatrice Annabella Nezri.

Mardi 19 octobre, à 19 h 30, à Cinéstar (Les Abymes)

I Am Greta : l’espoir de la jeunesse

Le parcours de Greta Thunberg commence par la grève pour le climat qu’elle mène seule devant le parlement suédois chaque vendredi.

Le réalisateur Nathan Grossman la suit, étudiante timide et autiste, du début de son engagement pour la planète, jusqu’au moment où elle devient l’icône du mouvement écologiste.

Mercredi 20 octobre, à 16 heures, à Cinéstar (Les Abymes)

Dear Future Children

Durant les mois qui ont précédé la pandémie, 50 pays ont connu des manifestations citoyennes contre la corruption, quand partout des lycéens et lycéennes faisaient grève pour le climat. Âgé de 20 ans, le réalisateur Franz Böhm est parti à Hong Kong, en Ouganda et au Chili pour dresser le portrait de trois jeunes femmes activistes engagées corps et âmes pour l’environnement, la démocratie…

Mercredi 20 octobre, 18 heures, à Cinéstar (Les Abymes)

Once Upon A Time in Venezuela

Au Venezuela, un village sur le lac Maracaibo est frappé de décomposition à mesure que le pétrole remonte des profondeurs des eaux. Deux femmes refusent de céder à la léthargie. Anabel Rodríguez Ríos tisse un village et un pays teintés de réalisme magique, d’utopies, de poésie et d’espoirs qui s’effondrent.

Mercredi 20 octobre, à 20 heures, à Cinéstar (Les Abymes)

Un héros

Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Lors d’une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le versement d’une partie de la somme. Mais, les choses ne se passent pas comme prévu.

Jeudi 21 octobre, à 19 heures, à Cinéstar (Les Abymes)

Freda

Freda habite avec sa mère, sa sœur et son petit frère dans un quartier populaire d’Haïti. Ils survivent avec leur petite boutique de rue. Face à la précarité et la violence de leur quotidien chacun cherche une façon de fuir cette situation. Quitte à renoncer à son propre bonheur, Freda décide de croire en l’avenir de son pays

Vendredi 22 octobre, 19 h 30, à Cinéstar (Les Abymes)

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