Le festival cinématographique international et régional de Guadeloupe s’est terminé ce samedi 30 janvier, au ciné-théâtre de Lamentin. Une soirée enregistrée et diffusée sur grand écran en présence de l’acteur et réalisateur Bruno Henry, invité d’honneur. Nelson Foix, Wally Fall, Serge Payotte, Miquel Galofré et Mariette Monpierre ont été primés. Pureza, le film du Brésilien Rénato Barbieri (photo) a fait l’unanimité auprès du jury, catégorie longs-métrages.
Sur une sélection de 29 films en compétition (13 courts-métrages, 8 longs-métrages et 8 documentaires), le jury du FEMI a récompensé 6 œuvres. Pour la catégorie des courts-métrages, le prix a été attribué à Timoun Aw, du réalisateur guadeloupéen Nelson Foix. Selon les observations du jury, l’œuvre cinématographique est un sans-faute, à tous les niveaux.
Le prix spécial du jury pour les courts-métrages est attribué à Wally Fall, pour son court-métrage Fouyé Zétwal, une œuvre « engagée avec une forme expérimentale rythmée par le slam », précise le jury.
Le prix du meilleur long-métrage a été attribué au réalisateur brésilien Rénato Barbieri pour Pureza. L’histoire d’une mère qui part héroïquement à la recherche de son fils pris dans les entrailles d’un système néo-esclavagiste. En s’inspirant de faits réels, Rénato Barbieri « raconte une histoire forte et réalise avec cet opus un petit chef d’œuvre », a commenté le jury qui s’est prononcé à l’unanimité.
Le prix spécial du jury longs-métrages revient au réalisateur guyanais Serge Poyotte, pour Le lien qui nous unit.
Le prix du meilleur documentaire a été attribué au documentaire trinidadien Breaking The Cycle, de Miquel Galofré. Un film « émouvant » sur les femmes battues.
Le prix spécial du jury a été attribué au documentaire de la réalisatrice guadeloupéenne, Mariette Monpierre, pour Tournés vers la Mecque, qui traite de la pratique de l’Islam aux Antilles.
Tafari Tirolien