A retenir parmi les expositions de rentrée, à découvrir jusqu’au 21 septembre, à l’hôtel Arawak (Le Gosier).
A l’origine, le désir de Jean-Luc Dejean de créer des œuvres d’art célébrant le corps des femmes, sujet intarissable. Au final, après cinq années de collecte dans les casses et de méticuleux assemblages de pièces métalliques récupérées ici et là, Jean-Luc Dejean présente sa première exposition personnelle.
Métalmorphoses est un harmonieux contraste entre la rudesse du métal et la poésie des courbes façonnées par Jean-Luc Dejean.
Sculptures métalliques et esthétique des formes
Dog, Penseur (clin d’œil réussi à la célèbre œuvre de Rodin), L’envol des papillons, Callipyge aux étoiles, Combat de coqs… Des sculptures monumentales en métal et une dizaine de pièces qui racontent chacune une histoire. Un chien à la langue baveuse, des corps qui s’imbriquent, des silhouettes lascives… « Mon sujet principal, c’est le corps de la femme, parfois, en fonction des pièces, je raconte d’autres histoires. »
A partir de matériaux de récupération improbables, Jean-Luc Dejean fait naître l’esthétique des formes humaines.
Le corps humain au centre de la création
« Tout ce qui sort du moteur d’un engin fonctionne pour mes créations, explique Jean-Luc Dejean. Il faut que la pièce ait un minimum d’esthétique pour coller avec le sujet, sur le corps humain. Au départ, j’ai essayé la pierre, puis le bois, sans conviction. J’ai trouvé que le métal, les rondelles, étaient le matériau que je pouvais manipuler sans trop de modifications. »
Installé à Pointe-à-Pitre, Jean-Luc Dejan expose à l’hôtel Arawak (Le Gosier). Par la suite, il aimerait présenter ses stupéfiantes œuvres métalliques en d’autres lieux.
Cécilia Larney
Au Gosier. Arawak Beach Resort, route des hôtels. Jusqu’au 21 septembre.
